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En ce jour de fête nationale, le Premier ministre Bart De Wever et le ministre de la Défense Theo Francken, tous deux N-VA, ont refusé de dire « Vive la Belgique » à notre micro. Les deux membres du gouvernement fédéral ont participé aux festivités du 21 juillet mais en se limitant à leurs strictes obligations. Une attitude qui a fait bondir de nombreux Belges.
À commencer par des citoyens, qui se sont exprimés via le bouton orange Alertez-nous. « Je suis outré des propos et agissements du premier ministre ainsi que sont acolyte de la défense, nous a écrit Alain. Ils ne représentent pas une région ni une politique mais un seul et même pays. S’ils veulent représenter leurs partis, qu’ils rendent leur salaire et qu’ils fassent du populisme au nord du pays. »
« C’est inacceptable, estime quant à lui Fabrice. Nous sommes décidément la risée du monde entier. Moi, je suis fier d’être belge », a-t-il écrit. « Que font-ils à la tête de notre pays ? », se demande encore Virginie.
« Une faute très grave »
Le refus de Theo Francken de dire « Vive la Belgique » a également fait bondir plusieurs politiciens. Le député européen et ancien Premier ministre Elio Di Rupo (PS) a réagi de manière très virulente dans un message posté sur X : « Une fête nationale en berne : le ministre fédéral de la Défense a transgressé toute forme de dignité du gouvernement fédéral (…) Il s’agit, pour moi, ancien Premier ministre, d’une faute très grave. Attaché à l’unité de notre pays, je suis scandalisé par ces propos qui portent atteinte à notre cohésion nationale.
« Puisque le gouvernement a une fois de plus violé les droits des francophones, je proteste contre l’attitude de Francken. C’est indigne d’un ministre fédéral. Il devra en répondre devant le Parlement », a poursuivi Elio Di Rupo, ancien Premier ministre.
Le président du Parti Socialiste, Paul Magnette, a quant à lui reposté sur X la publication de son parti : « Ce ministre refuse de saluer le pays dont il prétend assurer la défense ! Scandaleux. La Belgique mérite mieux »
François De Smet, député et ancien président du parti Défi a également réagi en tant que grand défenseur des droits des francophones. « Notre ministre de la Défense a déjà indiqué détester sa propre nationalité, et qu’il ouvrirait le champagne à la disparition de la Belgique. Ceci n’est donc guère étonnant. L’anomalie est plutôt que deux partis francophones, MR et Engagés, lui aient donné les clefs du pouvoir. », a-t-il écrit.
L’actuelle présidente du parti Défi, Sophie Rohonyi, s’est également exprimée par l’intermédiaire du réseau social X, dénonçant une « provocation » de la N-VA. « Dans ce contexte, je trouve ridicule d’appeler Francken & De Wever Ministre et Premier Ministre. Ils en sont indignes. », a-t-elle estimé.


















