Accueil Actu Belgique Société

110 ans après sa mort, un soldat belge de la Première Guerre mondiale inhumé avec les honneurs

Par RTL info avec Belga
À la veille du 11 novembre, un soldat belge tombé durant la Première Guerre mondiale a été inhumé ce lundi à La Panne. Ses restes, découverts l’an dernier sur les rives de l’Yser à Dixmude, ont permis d’identifier sa nationalité grâce à quelques objets retrouvés à ses côtés.

À la veille du jour de l’Armistice et 110 ans après sa mort, un soldat belge inconnu de la Première Guerre mondiale est inhumé avec les honneurs militaires ce lundi à La Panne. Ses restes ont été découverts fortuitement l’année dernière lors de travaux sur les rives de l’Yser à Dixmude.

La journée a commencé à 6h à Dixmude par une procession aux flambeaux le long de l’Yser, suivie d’une cérémonie devant le cercueil du soldat. Le ministre de la Défense Theo Francken était présent.

Le cercueil recouvert du drapeau belge a ensuite été chargé sur un char authentique datant de la Première Guerre mondiale, qui doit rejoindre le cimetière militaire de La Panne. Le soldat y sera inhumé à 14h.

L’événement revêt un caractère particulier. Car s’il n’est pas rare de mettre au jour des restes humains de soldats dans la région du Westhoek, il est en revanche tout à fait exceptionnel de découvrir ceux de soldats belges. La nationalité a pu être établie grâce aux objets retrouvés auprès du corps, notamment un bouton d’uniforme arborant le lion belge et une bague avec l’inscription « 1915 ».

La dernière découverte remonte à 2016, avec une inhumation effectuée en 2018. Avant cela, il fallait remonter à 1952, selon l’organisation War Heritage Institute.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.