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En à peine 10 minutes de patrouille, le système repère un véhicule en défaut de contrôle technique. Sur l’écran, les policiers disposent directement de toutes les informations.
« On voit la plaque qui est lue par la caméra ANPR, la plaque qui est traduite, donc on voit bien que c’est la même plaque, et ici il nous signale l’heure au moment où c’était constaté. », note Bertrand Caroy, responsable du service circulation de la zone boraine.
Il faut ensuite vérifier les documents du véhicule. La verbalisation sera envoyée au conducteur, car tout est directement encodé dans le système.
« Quand on rentre le soir, on reprend toutes les données qui ont été prises pendant notre service, et automatiquement on va verbaliser par rapport aux données qui ont été enregistrées », explique encore Bertrand Caroy.
Aucun véhicule n’y échappe, le système les contrôle absolument tous quasi instantanément, aussi bien ceux qui circulent que ceux qui sont stationnés.
Également sur une moto
La police boraine teste aussi une moto équipée de ces caméras. « La caméra détecte ici les véhicules qui sont en défaut d’assurance, détaille David Javaux, premier inspecteur motocycliste de la zone de police boraine, défaut de contrôle technique, défaut d’immatriculation, mais également des plaques qui sont signalées, si la plaque par exemple est volée ».
Le système indique aussi si le conducteur est connu pour des faits de roulage ou des affaires judiciaires. La zone de police boraine compte acquérir ce nouvel outil d’ici le début de l’année prochaine. L’objectif est de gagner en efficacité.
« On parle ici de l’aspect approche en matière de circulation routière, explique Jean-Marc Delrot, chef de corps de la zone de police boraine, mais également tout un pan qui est en liaison avec les véhicules recherchés. Et donc, on a un plan d’action orienté vers le targeting et les hotspots. Et donc ce sont des véhicules qui vont être dotés d’une base de données, nous permettant de cibler des gens qu’on recherche. »
Il faut compter 20 000 euros pour équiper une voiture avec trois caméras. La zone de police boraine prévoit d’installer ce système sur un véhicule quatre roues et deux motos.
