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Ce 4 septembre marque les 30 ans de la création de la cellule « Personnes disparues » de la police fédérale. Depuis 1993, ce service a pour mission de retrouver les personnes portées disparues et d’offrir des réponses aux familles angoissées. En trois décennies, près de 34.000 dossiers ont été traités, témoignant d’un travail indispensable et d’une utilité publique indéniable.
Chaque jour, environ trois disparitions inquiétantes sont signalées à la cellule. Ce chiffre impressionnant s’accompagne d’un bilan encourageant : 96 % des cas sont résolus et dans 8 cas sur 10, la personne est même retrouvée vivante.
Quelles sont les causes de ces disparitions ? Contrairement aux idées reçues, seulement 1 % des cas sont d’origine criminelle. La plupart du temps, il s’agit d’une personne qui s’est suicidée, d’un patient atteint d’Alzheimer qui s’est égaré, d’un accident comme un jeune qui tombe dans l’eau après une soirée arrosée ou encore d’un décès naturel. Les cas comme celui de Julie et Mélissa, qui ont mené à la création de cette unité de la police, sont certes très médiatisés mais beaucoup plus rares.
Que faire en cas de disparition ?
Lorsqu’une disparition inquiétante est suspectée, la rapidité d’action est clé. La première étape consiste à signaler l’absence au commissariat local ou en appelant le 101. Dans chaque commissariat, il y a un agent formé pour évaluer si la situation est inquiétante ou non. Si oui, c’est lui qui va contacter la cellule ‘Personnes disparues’.
La procédure se met alors en place : analyse approfondie du profil de la personne disparue, prise de témoignages auprès des proches et enquêtes minutieuses. Cette organisation rigoureuse a permis de retrouver de nombreuses personnes.


















