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En un an, la situation des moins de 25 ans a connu une détérioration marquée, avec une augmentation de 10 à 15 % de jeunes bénéficiaires recensés dans les Restos du cœur. Ces chiffres traduisent une réalité difficile.
Habitués à jongler avec des frais comme les loyers croissants, les factures d’énergie et l’alimentation, ces jeunes se retrouvent souvent confrontés à des choix impossibles : se nourrir ou conserver un toit. Cette tendance, préoccupante, reflète plus largement une société belge où les inégalités se creusent.
Pas seulement la nourriture
Les demandes ne concernent pas uniquement des repas sur place. Les services sociaux rattachés aux Restos du cœur constatent également une recrudescence des requêtes pour des colis alimentaires d’urgence. Ces derniers permettent aux bénéficiaires les plus démunis d’assurer leurs besoins de base pendant des périodes particulièrement délicates.
Une hausse impressionnante de 150 %
Selon les statistiques des cinq dernières années, le nombre de repas distribués par ces structures a fortement augmenté, enregistrant une hausse impressionnante de 150 %. Ce chiffre ne fait que souligner la nécessité grandissante d’encadrer cette aide et de proposer des solutions adaptées à une demande croissante. En réponse, certains bénévoles proposent des projets innovants pour diversifier les offres d’aide, allant de la distribution alimentaire à des conseils pour rationaliser leurs dépenses.
L’ultime recours
Le profil des demandeurs qui fréquentent les Restos du cœur évolue également. La présence accrue d’étudiants souligne le poids des défis financiers qui pèsent sur cette catégorie souvent vulnérable. Frais d’inscription, logement, coûts croissants des produits de première nécessité : ces charges cumulées poussent de nombreux jeunes à franchir le pas vers ces lieux d’entraide. Pour beaucoup, c’est un dernier recours, mais également une solution immédiate face à des difficultés imprévues ou récurrentes.
















