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Commémorations du 8 mai: qui et comment entretient-on les monuments en mémoire de la guerre?

Nous sommes aujourd'hui le 8 mai. Il y a 78 ans, l'Allemagne signait l'acte de capitulation et la Seconde guerre mondiale était officiellement terminée. Pour se souvenir de la folie de la guerre, il y a environ 20.000 monuments en Belgique. Des monuments qui doivent être entretenus...
 

Une cérémonie pour ne pas oublier. Le 8 mai 1945, à 23h01, la fin de la Seconde Guerre mondiale est déclarée, après cinq années de combat. Il existe 20.000 lieux de mémoire sur le territoire belge. Ils sont propriétés des communes et qu'ils soient placés dans les rues, devant les écoles ou dans les parcs, les villes ont des obligations. Monuments, plaques commémoratives… Rien qu'à Mons, on compterait pas moins de 300 traces mémorielles pour les deux guerres mondiales. Un patrimoine qui doit être soigné et entretenu tout au long de l'année, comme les drapeaux à hisser ou les flammes du souvenir. "On vérifie tout ce qui est tuyauterie pour assurer le bon fonctionnement pour le jour J", détaille Julien Vreux, ouvrier communal. 

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Mais cela ne concerne pas que la tuyauterie. L'entretien des monuments mémoriels, cela se fait toute l'année. "On doit parfois remettre les lettres d'or sur les monuments, les sabler, parfois les modifier parce qu'on ne met plus de plaque en bronze parce qu'on les volait, alors on met une imitation en résine", explique Mélanie Ouali, échevine des commémorations à Mons. "Il faut un entretien de ces différentes plaques et monuments, un nettoyage, aussi le renouvellement des drapeaux sur l'ensemble du territoire…" Et totalement aux frais des communes qui le font volontiers pour le devoir de mémoire. 

Des commémorations essentielles 

Pour Jacques Hamaide, ancien volontaire de guerre, ils sont essentiels pour le devoir de mémoire. "La vie,c’est une expérience, un souvenir, on la créé avec ce qu'on a retenu", explique-t-il au micro de RTL info, ce 8 mai à Mons. "Si on oublie, on peut commettre des erreurs, alors vaut mieux ne pas oublier…" 

Il n'est bien entendu pas le seul à partager cette idée en ce 8 mai. Un autre participant confirme: "Il ne faut jamais oublier ce qui s'est passé lors de la Première Guerre, la Deuxième Guerre, c'est notre histoire, celle de notre région, notre pays…".

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