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En mai 1994, les Belges se réjouissaient de pouvoir réaliser cette opération pourtant évidente au distributeur de billets

Une petite révolution technologique voit le jour en 1994 : les usagers peuvent désormais personnaliser le code secret de leur carte bancaire directement depuis un distributeur automatique.

Jusqu’en 1994, les utilisateurs de cartes bancaires devaient conserver le code à quatre chiffres qui leur était attribué par leur banque. En cas de souci de mémoire ou de sécurité, il fallait obligatoirement se rendre en agence pour toute modification. Cela change avec l’arrivée d’une fonctionnalité inédite pour l’époque : la possibilité de modifier soi-même son code confidentiel via un distributeur automatique de billets.

Concrètement, la procédure est simple : il suffit d’insérer sa carte dans le bon sens, de composer le code actuel, puis d’entrer le nouveau code choisi. L’opération peut être répétée autant de fois que nécessaire, sans avoir à passer par un guichet.

Sécurité et praticité 

Deux principales raisons motivent ce changement. D’abord, la facilité d’utilisation : si le code attribué est jugé trop compliqué à mémoriser, l’usager peut en choisir un plus simple. Ensuite, des impératifs de sécurité : en cas de doute sur un éventuel vol d'informations — par exemple si l’on pense qu’un tiers a pu observer le code tapé — il devient possible de réagir immédiatement en le modifiant.

Mais cette nouvelle liberté s’accompagne de responsabilités. Les utilisateurs sont mis en garde contre les codes trop évidents, comme "0000" ou "1234", qui sont les premiers testés par les voleurs en cas de tentative de fraude. Les statistiques démontrent en effet que ces combinaisons sont les plus fréquemment essayées.

En 1994, cette innovation marque une étape importante vers une plus grande autonomie des clients face aux services bancaires, tout en rappelant l’importance de rester vigilant face aux risques de fraude.

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