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« Une menace qu’on n’a pas anticipée » : le terrible aveu de Thomas Dermine sur la sécurité de nos aéroports

Par RTL info avec Martin Buxant
Les vols de drones se multiplient au-dessus de nos aéroports. Une situation qui provoque beaucoup d’embarras tant dans notre espace aérien, que dans les esprits de nos responsables politiques.

Après la soirée chahutée de mardi soir durant laquelle l’espace aérien belge a été fermé à deux reprises à la suite de survols de drones au-dessus des aéroports de Zaventem et de Liège.

Interrogé par Martin Buxant sur bel RTL, le bourgmestre de Charleroi, Thomas Dermine, affirme que la lutte contre les drones est à un niveau dramatique dans notre pays. « Je vous mentirais si je disais qu’il y a un plan d’action. Objectivement, aujourd’hui, on est dans la panade. On sait qu’il y a une menace qu’on n’a pas anticipée. On sait qu’on n’a pas de capacité militaire, on a investi des dizaines de milliards pour des F-35, mais on n’a pas aujourd’hui de dispositif de défense anti-drone. (…) On est très démunis. »

Face aux récents survols des bases militaires, le ministre de la Défense, Theo Francken, a commandé des fusils spéciaux pour abattre ces drones. Une décision tournée au ridicule par Thomas Dermine : « J’ai vu que la Défense belge achetait des fusils à pompe de chasse pour tirer sur des drones, donc on va peut-être organiser une grande collecte pour que tous les braconniers de Belgique aillent tirer sur des drones. »

« Il n’y a pas de quoi plaisanter du tout, honnêtement, le sujet est tellement grave. Et je veux dire, pendant ce temps-là, on a le gouvernement fédéral avec le Premier ministre qui joue de la cornemuse avec son chat, alors qu’on a une menace qui plane au-dessus du pays comme on n’a jamais eu depuis des décennies. Donc, si le sujet n’était pas extrêmement grave, ce serait drôle », conclut l’élu socialiste.

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