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Les parlementaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles poursuivent ce mardi, dans différentes commissions, dont celles de la culture, leur examen du budget de la Fédération. Un budget « responsable » qui « impose des efforts à tous » face à une situation financière difficile, a rappelé Elisabeth Degryse, en charge notamment de la Culture et de l’Éducation permanente au sein de l’exécutif.
« Des économies qui conduiront à la mort du secteur », a de son côté redit l’opposition.
Les structures liées aux mouvements politiques seront touchées
« C’est vous qui installez le narratif selon lequel j’instaure des coupes dans le secteur culturel. Il n’y a aucune liste noire des acteurs, quels qu’ils soient », a pointé Elisabeth Degryse. « Évidemment que nous défendons le secteur de l’éducation permanente. Par contre, j’assume que les structures liées aux mouvements politiques, et elles seules, seront impactées, car elles bénéficient déjà d’un subside fédéral via les partis en question. Et nous estimons que c’est de la responsabilité de ceux-ci de financer leurs associations », a-t-elle ajouté.
« Il ne s’agit pas de définancer tous azimuts, ni de définancer la gauche. Arrêtez de faire peur : les mutuelles et les syndicats ne seront pas touchés », a encore assuré la centriste.
Elisabeth Degryse se dit « attachée à l’éducation permanente »
« Je réaffirme mon attachement à l’éducation permanente, terreau de notre démocratie et vecteur essentiel d’émancipation. Le gouvernement n’a pas pour but de fragiliser la santé démocratique de la société ni la liberté d’association. Le décret-programme prolonge d’ailleurs d’un an les conventions de l’Institut Vandervelde, du Centre Jean Gol et du Centre Georgin », les centres d’études du PS, du MR et de DéFI, a-t-elle enfin illustré.

















