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Tout comme vendredi, peu de trains circuleront en Wallonie samedi, dernier jour d'une grève menée par deux syndicats du rail (SIC et SACT), ressort-il du service alternatif partagé jeudi par la SNCB. Plus de 150 gares ne seront pas desservies de toute la journée samedi, la majorité en provinces de Namur, du Brabant wallon et de Luxembourg.
Les usagers du train doivent s'attendre à un trafic fortement réduit dans la majorité de la province de Namur et dans l'est du Brabant wallon, tandis qu'aucun train ne roulera en province de Luxembourg.
De manière générale, un train sur deux reliant les grandes villes (IC) prendra le départ samedi et seul un tiers des trains L et S rouleront.
Parmi les gares qui ne seront pas du tout desservies, on retrouve des villes comme Louvain-la-Neuve, Gembloux ou Libramont. D'autres le seront très peu, comme Amay ou Jemeppe-sur-Meuse. La liste complète des arrêts concernés peut être consultée à cette adresse.
Le service de train alternatif est élaboré sur la base des membres du personnel ayant communiqué leur intention de travailler. Il varie donc de jour en jour. La SNCB conseille dès lors à ses usagers de bien préparer leur trajet en consultant régulièrement le planificateur de voyages en ligne.
Disposant d'un nombre limité de grévistes, les deux syndicats (minoritaires) SIC et SACT ont opté pour une grève tournante entre conducteurs de train, accompagnateurs, personnel actif dans les cabines de signalisation et travailleurs d'Infrabel. Ils espèrent ainsi maximiser l'impact de cette action de neuf jours, qui a débuté vendredi 21 février à 22h00.
Pourquoi cette grève?
Le Syndicat indépendant des cheminots (SIC) et le Syndicat autonome des conducteurs de train (SACT) dénoncent plusieurs mesures annoncées par le nouveau gouvernement Arizona (N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit, CD&V), en particulier la réforme des pensions.
Les syndicats s'opposent aux réformes annoncées par le gouvernement De Wever, notamment la réforme des pensions, qui évoque le passage de l'âge de départ à la retraite des cheminots de 55 à 67 ans, la modification du mode de calcul des pensions, qui prendrait en compte toute la carrière plutôt que les dernières années de travail, mais également les coupes budgétaires à la SNCB, qui selon les syndicats, pourraient entraîner une détérioration des conditions de travail et des difficultés de recrutement. La réforme de la structure de gestion du personnel des chemins de fer est, elle aussi, mise en cause par les syndicats.
