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Jusqu’à dimanche, plus de 230 artistes vont se produire au festival de Dour. Trois des sept scènes sont équipées de moyens pyrotechniques. C’est une entreprise spécialisée qui se charge de la sécurité. Rien n’est laissé au hasard.
« Ils sont ici en permanence, avec une zone de stockage loin du terrain du festival, avec tout leur matériel de pyrotechnie. Ils font un cahier des charges complet qu’on remet pour chaque chanteur aux pompiers. », raconte Damien Dufrasne, organisateur du festival de Dour.
Des feux d’artifice seront également tirés derrière la scène, pour le visuel, mais aussi pour des raisons de sécurité.
« On a ce genre de nacelles qu’on loue. Ce sont des nacelles qui vont à quinze mètres de haut et qui se mettent fort en retrait de la scène et sur laquelle on fixe toute la partie pyrotechnie, explique Damien Dufrasne. La nacelle monte et ça part tellement haut, pour que le public le voie bien derrière la scène ».
À l’abbaye de Floreffe, les préparatifs pour le festival Esperanzah ! sont en cours. Il débutera la semaine prochaine. 10 000 festivaliers sont attendus quotidiennement. Mais ici, aucun moyen pyrotechnique ne sera utilisé au niveau des scènes. C’est interdit.
« On est à la campagne, donc les retombées sont dangereuses. Autour de nous, il n’y a que des champs», explique Jean-Yves Laffineur, directeur du festival Esperanzah ! «On est attentif à répondre aux exigences de la police et des pompiers, à garantir la sécurité des festivaliers et des riverains »., ajoute-t-il.
Pour chaque demande, des dossiers doivent être introduits auprès de la zone de secours. Tout est analysé et tout sera entièrement contrôlé 24 heures avant le début des festivités.
« Il y a les installations électriques, des matériaux, le système d’évacuation, les moyens d’accès pour les pompiers…» égrène Marc Gilbert, colonel des pompiers de la zone val de Sambre. «Tout ça doit être vérifié », martèle-t-il.
Les pompiers seront également présents sur place avec un camion-citerne durant toute la durée de l’événement.
