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L’impact économique des multiples intrusions de drones au-dessus de l’aéroport de Zaventem est « considérable » pour la compagnie aérienne Brussels Airlines, estime vendredi son porte-parole Nico Cardone. L’aéroport a dû cesser ses activités à plusieurs reprises ces derniers jours à cause de ces incursions.
Ces fermetures momentanées (la procédure veut que l’aéroport reste fermé pendant au moins une demi-heure après l’observation d’un drone) ont entraîné des retards et des annulations.
La compagnie n’est pas encore en mesure d’évaluer les coûts de ces perturbations. « Lorsqu’un appareil doit voler en cercle car il ne peut atterrir, les coûts commencent à grimper, notamment pour le carburant », souligne Nico Cardone.
Le fait que certains vols ont dû être détournés vers des aéroports de pays frontaliers coûte également aux compagnies aériennes. En plus de payer l’utilisation de l’infrastructure, elles doivent assurer le retour des passagers vers la Belgique. « Les voyageurs bloqués à l’étranger coûtent de l’argent, notamment en frais d’hôtel ou de taxis », poursuit le porte-parole de Brussels Airlines. « Les vols vides (pour ramener les avions en Belgique) engendrent également des frais supplémentaires. »



















