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"Je suis très ambitieux, je l'avoue": Bernard Quintin dévoile son plan pour lutter contre le trafic de drogue à Bruxelles 

Suite aux récents événements dans la capitale et à la problématique du trafic de drogue, le ministre de l'Intérieur souhaite fusionner les zones de police de Bruxelles. Dans quel but et quand ? Il a donné tous les détails de son plan ce matin. 

Bernard Quintin, ministre de l'Intérieur, était l'invité de Martin Buxant ce lundi matin sur bel RTL. Il a confié son ambition de fusionner les zones de police bruxelloises d'ici l'été prochain. 

"Mon unique souci est l'efficacité au service des Bruxelloises, des Bruxellois et de ceux qui viennent travailler tous les jours à Bruxelles, a-t-il expliqué. Mon ambition est que le plan soit définitivement adopté d'ici l'été. Dans les semaines qui viennent, je présenterai mon plan au Premier ministre pour qu'il le valide, ça passera au Conseil des ministres, et puis il y a tout un travail législatif qui doit être fourni. Mon ambition, je suis très ambitieux de ce point de vue-là, je l'avoue, c'est que pour l'été, on le fasse. Ça me laisse le reste de la législature pour faire du fine tuning, adapter là où il faut"

75% des moyens pour la police de proximité

Si tous les policiers bruxellois sont concentrés dans les points chauds, n'y a-t-il pas un risque de délaisser les autres coins de Bruxelles ? 

"L'objectif n'est évidemment pas une concentration de tous les moyens dans une seule zone de Bruxelles et d'abandonner le reste, a répondu Bernard Quintin. Ça n'aurait aucun sens en termes d'efficaciyé de ce que nous devons faire contre le trafic de drogues parce que nous avons besoin de cette proximité pour savoir ce qui se passe dans cahqeu commune, dans chaque rue j'ai presqu'envie de dire en restpectant l'Etat de droit et la privacité de chacun. Mais surtout, ce que nous devons faire, c'est maintenir cette proximité aussi pour nos citoyens, pour la sécurité et pour le sentiment de sécurité qui sont deux choses différentes. Donc, 75% des moyens resteront pour la police de proximité"

La ministre de l'Intérieur a ensuite expliqué que la structure même de la police bruxelloise n'allait pas être totalement réinventée pour autant. 

"Il ne s'agit pas de faire une police au niveau de la ville de Bruxelles-Capitale, a-t-il déclaré. C'est pour ça que vous m'entendez toujours parler de Bruxelles-ville-région, pour ce qui concerne la fusion des zones. Je parle bien de la ville-région, donc de 1,2 million d'habitants de Bruxelles. Et nous n'allons pas inventer une nouvelle structure. D'abord, parce que si je voulais donner ça au niveau de la région, je serais obligé d'aller dans une transformation institutionnelle. Je n'ai pas du tout l'envie d'entamer aujourd'hui. Et la zone de police, elle sera comme les zones de police actuelles. Vous avez 6 zones avec plusieurs communes dans chaque zone. Il faut simplement passer cela à l'échelle. Ce n'est pas aussi simple à faire, il faut que le plan soit bon".

Cela veut-il dire que les bourgmestres dirigeront à tour de rôle cette "grosse" police ? 

"Il y aura une structure. J'ai en tête ce que je veux faire, mais je veux d'abord en parler au Premier ministre", a-t-il conclu.

 

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