Partager:
La confirmation par la SNCB du choix de l’entreprise CAF pour un contrat de renouvellement d’une partie de la flotte de l’entreprise ferroviaire représente un «coup de grâce» pour le site d’Alstom à Bruges, ont réagi les syndicats.
Le conseil d’administration de la SNCB a confirmé mercredi le choix de l’Espagnol CAF comme soumissionnaire préférentiel, au détriment de l’entreprise Alstom, pour l’attribution d’un contrat de livraison de nouvelles automotrices. Or, Alstom possède deux centres d’excellence à Charleroi et un site de fabrication à Bruges (ex-Bombardier).
«Ce sera un nouveau coup dur pour l’industrie dans la région après les annonces de fermeture de Balta (529 emplois) et Soliver (1.200 emplois)«, ont réagi les syndicats chrétien et socialiste. Outre les 600 travailleurs occupés chez Alstom, il y a également une myriade de sous-traitants qui risquent d’être touchés, selon les syndicats. Ils rappellent au passage l’ancrage local du site, vieux de plusieurs dizaines d’années et remontant à la création, en 1956, de la société «La Brugeoise et Nivelles» (BN).
Plus largement, les syndicats appellent à un débat sur la législation en matière de marchés publics et estiment «plus que normal» qu’un pays privilégie l’emploi et la production sur son sol, ce que ne ferait pas suffisamment la Belgique à leurs yeux.



















