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Lors de l'entretien, mon futur patron m'a fait une promesse d'embauche mais a changé d'avis depuis. A-t-il le droit ? 

Voici une question qui va intéresser tous ceux qui passent bientôt un entretien d'embauche. Récemment, Remy a rencontré un employeur, et tout s’est bien passé. À la fin, ils se sont quittés sur une poignée de mains, et une promesse d’embauche.

Problème : quelques jours plus tard, Rémy n’a eu aucune nouvelle. En appelant le patron, il lui annonce qu’il a changé d’avis. Du coup, Remy se questionne. Il se demande quelle est la valeur légale de cette promesse ? Un patron peut-il revenir sur sa décision ?

Cette situation le met d'autant plus dans l'embarras qu'il a, entre-temps, refusé une autre offre d'emploi. Du coup, il se retrouve actuellement sans rien... Mais alors, une promesse d’embauche, c’est quoi ?

Il faut savoir qu'à ce stade, vous n’avez pas encore signé de contrat de travail à proprement parler. Cependant, cette promesse, c’est une sorte de pré-contrat. Ça reste un engagement entre le patron et son futur collaborateur. Comme me l’explique une juriste chez Acerta, “la promesse vaut contrat”.

Le patron s’est donc engagé, et il ne peut donc pas se retirer en un claquement de doigts. Il est important de souligner que cette promesse ne doit pas obligatoirement être écrite. Mais c’est évidemment conseillé. Sinon, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre, et donc, ça complique les choses. Quand c’est un document écrit, l'avantage est que ça protège les deux parties.

Du coup, que faire dans le cas de Rémy ?

Il est en droit de réclamer des dommages et intérêts au patron. Mais si rien n’a été signé, toute la difficulté se retrouve donc dans le fait de savoir prouver que cette promesse a été faite. Donc un conseil pour ceux qui seraient dans ce cas : exigez toujours une preuve écrite, et surtout avant de démissionner de votre travail, pour ce nouveau poste.


 

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