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Parmi les problèmes fréquents lors de fortes pluies, les rues inondées sont parmi les plus dérangeantes pour les riverains. Ce fut encore le cas fin juillet, notamment à Sambreville, dans le Namurois, ou à Forest, en région bruxelloise. Certains riverains pointent du doigt l’état des avaloirs et du réseau d’égouttage comme principale cause de ces inondations.
À Wavre, Abdel et son équipe de Vidange Inter sont à pied d’œuvre. Avec leur camion haute pression, ils sillonnent les trottoirs et s’arrêtent devant chaque grille. Rien qu’à Wavre, on en compte 30.000. « Ici, vous voyez, il y en a tous les deux mètres », illustre Abdel Mrabet Abdellah, attaché à la direction de l’entreprise. Un travail de longue haleine, qui s’étale sur quatre mois, deux fois par an.
Le curage des avaloirs consiste à aspirer graviers, sable, feuilles ou branches. C’est la base pour limiter les risques d’inondation, surtout dans les zones basses. Mais on y trouve parfois bien plus : graisse de friture, canettes, voire des pièces de voiture.
En Wallonie, le réseau d’égouttage s’étend sur 20.000 kilomètres de canalisations. À Bruxelles, il en compte 2.000. Un réseau ancien et vieillissant. Le gestionnaire bruxellois, Vivaqua, tente de suivre le rythme. « On investit de l’ordre de 60 à 80 millions d’euros par an dans la rénovation des égouts », explique Olivier Lagneau, directeur d’exploitation du réseau.
Mais l’entretien, aussi rigoureux soit-il, ne suffit pas toujours. La nature semble parfois plus forte. Le changement climatique joue un rôle de plus en plus visible, avec des averses soudaines et violentes. « Comme celles qu’on a connues la semaine passée », rappelle le spécialiste.
Un conseil enfin : si vous constatez un avaloir bouché dans votre rue, signalez-le sans tarder à votre administration communale.


















