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En Flandre, plus d’une dizaine de témoignages font état de pratiques controversées au sein de plusieurs maisons de repos ainsi qu’à l’hôpital anversois ZAS Middelheim. Des collaborateurs accepteraient de l’argent de la part d’entrepreneurs de pompes funèbres en échange que ces derniers puissent venir chercher les corps des défunts, révèle l’émission de consommation «WinWin» qui sera diffusée ce jeudi soir par la VRT.
Les témoignages montrent que les établissements travaillent souvent avec des entrepreneurs de pompes funèbres «attitrés», sans que les proches aient leur mot à dire. Dans certains cas, la famille n’a été informée qu’après coup, alors que le corps avait déjà été transféré. Or, selon la loi, le choix de l’entreprise de pompes funèbres revient à la famille.
À l’hôpital ZAS Middelheim d’Anvers, un employé aurait ainsi accepté pendant des années des pots-de-vin en contrepartie des corps des défunts. La direction de l’hôpital a ouvert une enquête interne mais n’a jamais pu prouver l’existence de cette pratique. Une enquête de la commission d’intégrité de la ville d’Anvers a également été classée sans suite pour «manque de preuves».
L’hôpital Middelheim s’est dit indigné par ces nouveaux témoignages. L’institution invite les proches ayant vécu de telles expériences à les signaler.
