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"Prêts à la suivre jusqu'au bout": les parents d'Aléandra, atteinte d'un cancer du cerveau, se battent pour la recherche

La grande soirée de clôture du Télévie, c'est ce samedi. L'occasion, plus que jamais, de rappeler l'importance de la recherche pour les milliers de patients qui se battent contre le cancer en Belgique. C'est le cas, notamment, de la petite Aléandra. Une fillette de 3 ans dont la famille se mobilise, dès qu'elle le peut, pour participer à l'opération.

 

120 camions défilent dans les rues d'Érezée pour soutenir la recherche contre le cancer. Pour la troisième année consécutive, des dizaines de chauffeurs sont rassemblés pour le Télévie. Parmi eux, il y a Ayrton et sa petite fille Aléandra. "C'est le bonheur, on ne peut pas avoir ses enfants tous les jours, donc je vais dire, ça, c'est amusant", se réjouit-il.

Ensemble, ils profitent de chaque instant passé en famille car, depuis un an, Aléandra se bat contre un cancer du cerveau. "Elle est encore partie pour 10 mois de traitement et dans 10 mois, on arrête sa chimiothérapie pour faire une pause de 3 mois et voir comment ça évolue sans traitement", explique le père de famille.

Rencontrer d'autres enfants, s'amuser dans un château gonflable, ce sont là des moments d'insouciance qui contrastent avec le quotidien, parfois très lourd. Tous les vendredis, la famille se rend à l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola. "Tous les vendredis, on se lève à 5h et on sait que la journée est destinée aux chimio, prise de sang... c'est la petite routine", raconte Mathilde, sa maman. 

Aléandra connaît le service comme sa poche, les infirmières font partie des personnes qu'elle côtoie le plus et les actes médicaux sont presque devenus familiers. D'abord une prise de sang pour évaluer son taux de plaquettes. Aujourd'hui, pas de transfusion, car les résultats sont satisfaisants. La fillette entame directement sa séance de chimiothérapie, une routine hebdomadaire depuis la découverte de sa tumeur en janvier 2024.

"Tout le monde s'effondre, on se demande comment ça va aller, combien de temps, comment tout va se passer, raconte Mathilde. On nous explique que le but c'est de contrôler le cancer, parce que c'est inopérable, c'est mal logé, c'est zone à risque et le but, c'est que ça ne grandisse plus." 

Quels que soient les résultats du traitement, la tumeur d'Aléandra ne disparaîtra jamais totalement. Elle fréquentera les hôpitaux toute sa vie avec des examens réguliers, un avenir bien différent de celui que les parents avaient imaginé. "Pour l'instant, la maladie est en chute, c'est très bien, mais elle pourrait reprendre du grade par après. Il y a un suivi quotidien et tout au long de sa vie, elle sera suivie pour voir l'évolution de la maladie. À voir si elle va supporter tout au long de sa vie, mais pour nous, on est prêt à la suivre jusqu'au bout", témoigne son papa. 

Si le sourire des infirmières et leur professionnalisme rassurent les parents d'Aléandra, ils espèrent, au fond d'eux, que la recherche permettra un jour d'éliminer cette tumeur qui a bouleversé leur vie et celle de leur petite-fille.

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