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Il y a quelques jours, René s’est fait contrôler par des agents de Securail, qui lui ont demandé son titre de transport avant même qu’il ne monte sur le quai de la gare.
La situation qu’a vécue René est tout à fait normale. Les équipes de Securail, le service de sécurité de la SNCB, sont également chargées d’effectuer des contrôles aléatoires de titres de transport. Et ces contrôles peuvent avoir lieu partout : sur les quais, mais aussi en dehors, à l’entrée d’une zone d’embarquement ou juste avant le départ d’un train précis.
Ces actions sont menées depuis 2022 dans plusieurs centaines de gares du pays et s’inscrivent dans une stratégie renforcée de lutte contre la fraude.
Des contrôles visuels
Il s’agit de contrôles visuels : les voyageurs dépourvus d’un titre de transport valide sont orientés vers les automates, les guichets ou l’application de la SNCB pour régulariser leur situation.
L’objectif est de s’assurer que tous les passagers qui montent à bord ont payé leur trajet, même si l’achat d’un billet reste possible dans le train moyennant un supplément de 9 euros.
Prévenir les agressions en train
Ces patrouilles visent également à réduire les situations de tension à bord. En interceptant en amont les voyageurs non en règle, la SNCB limite le risque d’agressions contre les contrôleurs. Les discussions potentiellement conflictuelles se déroulent ainsi hors des trains, dans un cadre plus sécurisé.


















