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Soldats israéliens vus à Tomorrowland : pas inculpés en Belgique, une plainte désormais déposée aux Pays-Bas où les deux hommes se trouveraient

Par RTL info avec Belga
Deux soldats israéliens, membres présumés de la brigade Givati, ont été visés par une plainte pour crimes de guerre déposée aux Pays-Bas par la fondation Hind Rajab et l’ONG GLAN. Les militaires avaient été brièvement auditionnés en Belgique après avoir assisté au festival Tomorrowland, sans être inculpés ni empêchés de quitter le pays. Les plaignants réclament désormais leur arrestation ou leur extradition.

La fondation Hind Rajab (HRF) de l’activiste Dyab Abou Jahjah et l’ONG GLAN (Global Legal Action Network) ont déposé une plainte aux Pays-Bas contre deux militaires israéliens qu’ils accusent de crimes de guerre, annonce la fondation jeudi sur le réseau social X. Les soldats ont été auditionnés en Belgique cette semaine après s’être rendus au festival Tomorrowland.

Les deux hommes feraient partie de la brigade Givati de l’armée israélienne et auraient brandi le drapeau de leur unité lors du festival qui s’est déroulé à Boom, dans la province d’Anvers. Le HRF et GLAN les accusent d’attaques directes contre des civils, de tortures, de l’utilisation de boucliers humains et d’autres crimes de guerre.

Les soldats se trouveraient actuellement à Amsterdam, selon la HRF. Une plainte a donc été déposée auprès des autorités néerlandaises. « À l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si les deux hommes ont été autorisés à quitter la Belgique ou s’ils ont fui pour échapper à la justice », écrit l’organisation. HRF demande aux Pays-Bas d’arrêter et de juger les militaires, ou de les extrader vers un pays où ils pourront être poursuivis.

Lundi dernier, le parquet fédéral a annoncé que les deux individus avaient été auditionnés par la police en Belgique. Ils ont ensuite pu disposer. Le parquet a confirmé jeudi à l’agence Belga qu’aucune condition ne leur avait été imposée dans le cadre de cette procédure. « Ils n’ont pas été inculpés », précise-t-il. Ils n’ont donc pas non plus été interdits de quitter le pays.

Le parquet confirme également que l’enquête est toujours en cours.

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