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« Tant qu’elles restent dans le garage… » : les araignées sont de retour dans vos habitations, voici deux fausses croyances à déconstruire

Par RTL info avec Sara Salamone et Amélie Bailly
Les premiers jours d’automne marquent le grand retour des araignées dans nos habitations. En Belgique, sur les 705 espèces recensées, seules trois sont souvent chez nous. Découvrez deux fausses croyances à déconstruire sur ces arachnides impopulaires qui nous effraient souvent.

Avec l’été qui touche à sa fin, les araignées font leur grand retour dans nos habitations. De taille et d’apparence différentes, elles peuvent nous effrayer. Rien qu’en Belgique, il existe 705 espèces d’araignées. Voici quelques conseils pour les reconnaître facilement et identifier leur dangerosité.

Le trio gagnant

Parmi les espèces que l’on retrouve fréquemment à l’intérieur de nos maisons belges, il y en a trois qui se démarquent : la fausse veuve noire, le pholque, et la tégénaire. Les deux premières sont celles que l’on croise le plus régulièrement. Elles sont toutefois très différentes : « La fausse veuve noire est une petite araignée un peu globuleuse. On la confond souvent avec la veuve noire. Alors que le pholque est une araignée beaucoup plus grande, en tout cas ses pattes sont très grandes, mais son corps est tout petit », explique Julien Bebermans, responsable des élevages et des collections chez Hexapoda.

La tégénaire, également présente dans les intérieurs, est la plus effrayante du trio. Julien Bebermans attribue ce sentiment à son apparence : « Elles sont plus grosses et plus noires. C’est un mélange entre le pholque et la fausse veuve noire : elle a des pattes plus longues, mais elle a aussi un corps plus imposant ».

« Jamais un homme »

Si ces petites bêtes ont des tailles et des couleurs différentes, elles ont le don de provoquer la même réaction chez beaucoup de personnes : la peur. « Quelle horreur », s’exclame une petite fille, « Ma maman est très phobique, elle peut faire un malaise », « Je ne suis pas à l’aide, je préfère la laisser dans son coin et ne pas m’en occuper », ou encore « Tant qu’elles restent dans le garage, il n’y a pas de souci, mais je ne suis pas fan », peut-on entendre.

L’araignée ne va jamais chercher à aller exprès sur nous pour nous mordre
Julien Bebermans, Responsable des élevages et des collections chez Hexapoda

Une des raisons de cette impopularité ? La peur du danger. Mais à cet égard, Julien Bebermans se veut rassurant : « L’araignée ne va jamais chercher à aller exprès sur nous pour nous mordre. Elle peut éventuellement mordre si on vient l’ennuyer. D’elle-même, elle va simplement chercher des proies pour mordre, mais jamais l’homme. » Le risque de se faire mordre est donc faible. En effet, sur les quelque 700 espèces recensées en Belgique, toutes sont inoffensives.

Fausse croyance

En outre, si les araignées sont plus nombreuses dans nos habitations à l’approche de l’automne, ce n’est pas parce qu’il fait plus froid. Cette présence accrue est simplement liée à leur cycle de reproduction. « Les mâles sont à la recherche des femelles et sont donc beaucoup plus actifs. C’est pour cela qu’on voit dans les maisons des araignées qui circulent un peu plus », affirme Julien Bebermans.

Malgré leur apparence qui peut parfois effrayer, les araignées sont utiles dans notre écosystème. Elles sont notamment les principales prédatrices des mouches et des moustiques. Il vaut donc mieux les relâcher délicatement dehors, plutôt que les tuer.

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