Partager:
Opération prévention ce matin à Colfontaine à l’aide d’un nouvel outil, le speed gun. « On se positionne bien, on regarde dans la lunette et on peut prendre les véhicules qui viennent vers nous et les véhicules qui s’éloignent », explique Bertrand Caroy, responsable du service circulation routière de la zone de police boraine. « Donc ici je vais prendre un véhicule qui s’éloigne, je l’entends… 41 ».
Les zones contrôlées sont choisies selon différents critères. « Ici, nous sommes vraiment dans un axe très important étant donné qu’il y a une école, donc une école primaire préfabriquée en attendant des travaux dans l’école initiale, donc qui se trouve sur cet axe. Donc il est important de pouvoir vérifier la vitesse pour protéger les enfants », ajoute-t-il.
Pas seulement pour flasher
L’outil permet de contrôler la vitesse des véhicules, même si des PV ne peuvent pas encore être dressés. D’autres infractions peuvent être constatées. « On peut nous aider dans le constat déjà d’une problématique de vitesse », dit Bertrand Caroy. « Si quelqu’un roule à une vitesse vraiment qui est folle par rapport à l’endroit où l’on se trouve, on va le verbaliser pour vitesse adaptée par rapport à la circonstance des lieux. On peut également verbaliser quelqu’un, si on constate qu’il y a le GSM, on va de toute façon prendre une photo, donc on aura les coordonnées ».
Très rapide
Autre avantage du speed gun, sa rapidité, une fois de retour au bureau, les images sont directement accessibles. « On a vraiment un accès complet par rapport à ce qui a été contrôlé », explique encore le policier. « C’est-à-dire que l’on voit toutes les plaques d’immatriculation des véhicules qui ont été pris au niveau du laser. On voit la vitesse qui a été effectuée. On voit également à quel nombre de mètres le véhicule a été flashé, on va dire au moins a été pris en photo. »
Utilisé par la police française, cet appareil remplit trois fonctionnalités, prévention, constatation et verbalisation. Il pourrait bientôt être complètement homologué chez nous.

















