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Sarah a remarqué que son avion était surbooké. Certains passagers de son vol ont bien voulu prendre l’avion suivant. Mais est-ce bien légal, et que doit-elle faire si elle se retrouve dans une situation similaire ?
Le surbooking est une pratique courante — et légale — dans l’aérien. Les compagnies vendent plus de billets que de places disponibles, pariant qu’un certain nombre de passagers manqueront leur vol. Cette stratégie leur permet de maximiser le remplissage de l’appareil. Mais si, au final, tous les clients se présentent, la compagnie a des obligations.
D’abord, elle doit demander s’il y a des volontaires qui, de leur plein gré, renoncent à leur réservation. S’il y en a, la compagnie doit leur proposer un autre vol et peut offrir des avantages. Mais attention : en tant que volontaire, le montant et la nature des avantages ne sont inscrits nulle part dans la loi. Il faut donc négocier avec la compagnie. Elle n’est pas obligée de vous payer un dédommagement, par exemple.
Par contre, lorsqu’il n’y a pas de volontaire, c’est l’inverse. La compagnie doit vous proposer un autre vol et vous offrir des avantages dont le montant est encadré par la réglementation européenne. L’indemnisation peut aller de 250 à 600 euros en fonction de la distance du vol.
Vous avez également droit à un repas et une boisson pendant votre temps d’attente, deux appels téléphoniques, ainsi qu’un hôtel avec navette jusqu’à l’aéroport si le vol de remplacement a lieu le lendemain.
