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Les calendriers de l’Avent : arnaque ou bon plan ? « La marque est perdante sur la valeur de vente, mais… »

Par RTL info avec Justine Roldan Perez et Amélie Bailly 

Devenus incontournables à l’approche de Noël, les calendriers de l’Avent se déclinent désormais dans tous les univers. Souvent présentés comme avantageux, le sont-ils vraiment pour les consommateurs ?

À un peu plus d’un mois des fêtes de fin d’année, les calendriers de l’Avent envahissent supermarchés, parfumeries et sites en ligne. Longtemps réservés aux enfants, ils séduisent aujourd’hui un public bien plus large. Cosmétique, gastronomie, jeux, objets du quotidien… toutes les marques s’y mettent, promettant chaque année une valeur supérieure au prix payé.

De vraies économies ?

Sur les réseaux sociaux, les influenceuses décortiquent leur contenu : l’un est vendu 89 euros pour une valeur annoncée de 150 euros, l’autre 99 euros pour 186 euros de produits.

 

 

Les consommateurs, eux, restent partagés. « Je ne regarde pas spécialement. S’il est beau et s’il me convient, je le prends », confie une cliente. « Je pense que ça doit être cher par rapport à ce qu’on a à l’intérieur, mais c’est une tradition », estime une jeune fille. « Je pense qu’on doit payer un peu plus cher que ce que ça vaut », juge une autre.

Des produits souvent avantageux

Pourtant, les études démontrent que ces calendriers sont fréquemment bénéfiques pour l’acheteur. « Quand on affiche la valeur réelle, les études montrent que, à quelques petites différences près, le gain pour le consommateur est bien là », explique Angy Geerts, professeure de marketing à l’Umons. « Il y a aussi l’effet volume, puisqu’on achète 24 produits, donc il y a un petit retour sur investissement ».

Ça vaut la peine

Test à l’appui : un calendrier d’une grande marque vendu en pharmacie confirme cette tendance. « Dans ce cas-ci, la personne est vraiment gagnante puisqu’on estime que la remise, par rapport au fait d’acheter chacun des produits individuellement, est de plus de 30 %. Ça vaut la peine », détaille le pharmacien Laurent Staquet.

 

 

Même constat dans d’autres secteurs, comme les produits de beauté ou le thé. « Dans un calendrier de l’Avent, il y a des grands et des plus petits produits. Mais à la fin, quand vous comptabilisez, ça vaut le prix », assure Alessandra Ceccato, vendeuse.

Une stratégie bien pensée

Reste la question de l’intérêt pour les marques. Là encore, Angy Geerts apporte un éclairage : « La marque est peut-être perdante sur la valeur de vente, mais le fait que le consommateur vive quotidiennement avec la marque est un bon rappel. C’est une technique qui, finalement, va lui porter bénéfice ».

Les calendriers deviennent aussi une vitrine pour glisser des nouveautés ou remettre en avant des produits oubliés. Mais au-delà de l’aspect financier, ce que recherchent les consommateurs, c’est surtout le plaisir de découvrir une surprise chaque jour.

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