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Coronavirus en Belgique: les séquelles sur les personnes contaminées peuvent-elles durer des années?

L'Université d'Anvers, en collaboration avec les Universités de Hasselt, Louvain et Bruxelles (ULB), a mené une étude sur 25.000 personnes ce mardi. Au total, 812 participants à l'enquête ont été infectés par le coronavirus il y a au moins deux mois et 22,4% d'entre eux présentent encore des symptômes, comme une fatigue généralisée. L'essoufflement et les douleurs articulaires sont également cités comme symptômes persistants, ainsi que les troubles de la concentration.

Invité dans le RTL INFO 19H, le porte-parole interfédéral pour la lutte contre le coronavirus, Yves Van Laethem, a réagi à cette étude. "On n'a aucune évidence que le virus soit persistant. Par contre on sait que c'est une maladie qui ne s'attaque pas seulement aux poumons. Elle attaque le corps entier, des vaisseaux du corps partout. Ce faisant, elle peut donner des complications qui peuvent durer longtemps, y compris des fatigues persistantes, des fatigues musculaires, des troubles cognitifs", a-t-il précisé.

Le porte-parole a également indiqué qu'il faudrait évaluer les séquelles dans les années à venir. "Des séquelles qui pourraient être significatives dans le domaine cardiaque ou neurologique", a-t-il expliqué. "Ce virus, même lorsqu'il nous quittera en grande partie, je l'espère grâce au vaccin, restera quelque chose qui pourrait marquer la médecine pour les années qui viennent".

Les séquelles qui persistent déjà après deux mois pourraient-elles durer des années? "On a déjà l'évidence que chez certaines personnes, plusieurs mois après, les séquelles persistent. Donc ça pourrait durer des années ou ça pourrait révéler, éventuellement par la suite, d'autres manifestations. On a parlé d'un accroissement de Parkinson par exemple, on a parlé de l'accroissement de pathologies cardiaques chroniques. On n'en sait encore rien pour l'instant. Il y a des pistes qui font penser qu'on doit bien surveiller ça pour vérifier s'il n'y a pas des conséquences au long court", a conclu Yves Van Laethem.

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