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Cet objet, probablement le plus volumineux jamais observé, a été classifié comme comète par le Centre des planètes mineures de l’Union astronomique internationale.
Son aspect « suggère qu’il s’agit principalement de glace plutôt que de roche », a expliqué à l’AFP Jonathan McDowell, astronome au Centre d’astrophysique de Harvard-Smithsonian.
Il ne présente pas de risque de collision avec la Terre, a précisé à l’AFP le responsable de la défense planétaire de l’Agence spatiale européenne (ESA), Richard Moissl. « Il va voler profondément dans le Système solaire, en passant juste à l’intérieur de l’orbite de Mars. »
Les astronomes sont encore en train de préciser leurs calculs, mais sa vitesse semble dépasser les 60 kilomètres par seconde, soit plus de 200.000 km/h. Ça signifie qu’il n’est pas lié à l’orbite du Soleil.
Sa trajectoire aussi « indique qu’il n’est pas en orbite autour du Soleil, mais vient de l’espace interstellaire et va y retourner », selon Richard Moissl.
Basé à Hawaï (États-Unis), le projet ATLAS de surveillance des astéroïdes financé par la NASA, l’agence spatiale américaine, a découvert l’objet mardi, a écrit l’astronome américain David Rankin sur le réseau social Bluesky.
La taille de l’objet est actuellement estimée à 10 à 20 km de diamètre. Mais il pourrait être plus petit s’il est bien composé de glace, qui reflète davantage la lumière.
Deux autres objets interstellaire repérés dans l’histoire
Le premier visiteur interstellaire, Oumuamua, avait été détecté en 2017. Il était si étrange qu’au moins un scientifique renommé avait fini par se convaincre qu’il s’agissait d’un vaisseau extraterrestre – sa théorie a depuis été démentie par des recherches.
Le deuxième bolide interstellaire, 2I/Borisov, avait été détecté en 2019.



















