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Direction Amsterdam au volant de la Tesla Model Y 2025 restylée. Un aller-retour Bruxelles-Amsterdam de quelque 500 km, l’idéal pour tester le confort et la praticité de ce SUV électrique sur un long trajet.
Notre voiture d’essai arbore une belle teinte bleue et des sièges blancs très réussis. Au moment du départ, la batterie affiche 58 % : pas de recharge anticipée, mais un cas de figure réaliste, puisque nous utilisons la voiture au quotidien. Le trajet vers Amsterdam est programmé : 197 km, 2h21, avec une arrivée estimée à 19 % de batterie restante. Notre modèle est une version Long Range, propulsion, la meilleure de la gamme niveau autonomie (622 km WLTP)
Démarrage simplissime : ceinture bouclée, pied sur le frein, la voiture passe automatiquement en marche avant ou en marche arrière, suivant la détection d’un obstacle devant ou derrière. Un petit détail qui surprend toujours. Et c’est parti pour Amsterdam.
Ressenti sur la route
Avant ce trajet, j’avais déjà parcouru 600 km avec ce véhicule, donc j’ai déjà une bonne expérience du comportement routier de cette Tesla. L’occasion de confirmer que la Model Y est globalement très silencieuse, même si les bruits de vent et de roulement restent présents à haute vitesse. Les sièges sont très agréables et la luminosité dans la cabine est excellente.
Un bémol à signaler : l’Autopilot. Le maintien dans la voie est encore en version bêta et nécessite une réactivation à chaque changement de bande, ce qui s’avère peu pratique. Résultat : je me suis contenté du régulateur de vitesse adaptatif. Dommage, de plus en plus de constructeurs proposent cette fonctionnalité dans le package de base.
La puissance est plus que suffisante avec cette version avec un seul moteur à l’arrière pour se lancer sur l’autoroute, pour dépasser...
Arrivée à Amsterdam
À l’arrivée à Amsterdam, la batterie affiche 21 %, soit 2 % de mieux que prévu. Une performance à souligner, liée probablement au trafic plus dense et à une vitesse de croisière plus faible par moments. Le planificateur de trajet Tesla se montre donc assez fiable, en prenant en compte vent, dénivelé, trafic, température...
Côté confort, rien à redire : les sièges sont excellents, aucune gêne même après plusieurs heures de route. Le régulateur de vitesse, lui, fonctionne bien mais manque parfois de fluidité dans les bouchons, avec des à-coups peu agréables.
Recharge
Direction ensuite le superchargeur de Haarlem. La recharge ? Un jeu d’enfant. On branche, la LED clignote, et ça charge. Tesla continue de dominer sur ce point avec une facilité déconcertante. Le paiement se fait automatiquement grâce à l’app.
Résultat, en 30 minutes, la Tesla est passée de 13% à 82%. Un résultat correct, mais qui n’est pas bluffant. Le Model Y devrait recevoir jusqu’à 250 kW, ce qui est le cas, mais pendant un très bref pic. Aucune amélioration par rapport au modèle précédent.
Trajet retour
Direction Bruxelles, avec la voiture chargée à 82%. Mention spéciale aussi aux caméras latérales, qui s’activent automatiquement au clignotant pour afficher les angles morts à l’écran. C’est un vrai plus pour la sécurité, même s’il faut garder à l’esprit que les distances paraissent plus grandes à l’écran que dans la réalité.
Reste un point noir : l’ergonomie. L’absence d’instrumentation digitale derrière le volant est regrettable. La vitesse est affichée à gauche de l’écran central, obligeant le conducteur à détourner le regard de la route. Idem pour la navigation, reléguée à droite de l’écran, alors que la partie gauche affiche une vision simulée de l’environnement par les caméras – peu utile en pratique. Un affichage tête haute ou une simple instrumentation derrière le volant serait un vrai plus.
Le point
De retour à Bruxelles, le temps de faire le point sur ce Model Y 2025. Il s’impose comme une référence, c’est une excellente voiture pour les longs trajets. Confort, autonomie, consommation (environ 14-15 kWh/100 km), tout y est. C’est, à mes yeux, l’un des meilleurs «package» disponible lorsqu’on considère le véhicule dans son ensemble, avec le prix, le software... l’expérience globale.
Son efficacité et la qualité de son système de recharge sont indéniables. Il faut simplement accepter une ergonomie particulière, entièrement centrée sur l’écran central. Un compromis à connaître avant de passer le cap.
