Accueil Actu Magazine CPTLJD

"Elle n'a pas tant de choses à faire": cette journaliste tacle la secrétaire d'État à l'Égalité des chances suite à son faux pas

Sarah Schlitz est dans la tourmente après avoir utilisé des moyens publics pour sa propre communication. L'opposition réclame sa démission et certains partis de la majorité hésitent encore. La secrétaire d'État à l'Égalité des chances doit-elle se retirer? C'est la question qui est posée cette semaine dans C'est pas tous les jours dimanche.

Un vote sur la démission de Sarah Schlitz aura lieu la semaine prochaine à la Chambre. En cause, l'utilisation de son logo personnel sur des publications et sites internet d'associations qui avaient reçu son soutien financier pour différents projets. Or, la pratique veut qu'on utilise une mention neutre pour éviter que les moyens publics soient utilisés à titre personnel. Elle a présenté ses excuses et la commission lui a adressé une réprimande. Le souci: la ministre est désormais accusée d'avoir menti au Parlement. Elle a affirmé ne pas être intervenue personnellement pour exiger l'apposition de son logo mais quelques jours plus tard, nos confrères de la DH ont publié des documents qui prouvent le contraire. 

La principale intéressée a décliné l'invitation et n'est donc pas présente sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche qui se penche sur la question: démission, pas démission? Mathieu Bihet, député fédéral libéral semble se tourner vers le oui. "La position du MR et du PS qui ont communiqué conjointement, c'est de dire: 'on a entendu les éléments et les justifications de Madame Schlitz, s'il s'avère que pendant la semaine, il est établi qu'elle n'a pas dit la vérité, il faudra qu'elle en tire les conséquences'", dit-il sans trop se mouiller.

Depuis les récents événements, la presse flamande est vent debout face à la secrétaire d'État. Astrid Roelandt, journaliste pour Het Laatste Nieuws, qui a pourtant un avis modéré sur la question de la faute commise par Sarah Schlitz, ne fait pas exception. Elle donne son avis: "Ce qu'elle a fait avec son logo est problématique mais je suis sûre qu'il y a encore d'autres ministres qui le font." Pour elle, c'est le mensonge au Parlement qui ne passe pas: "Le mensonge au est encore parfois la seule raison de se retirer. L'incompétence n'en est pas une. Je sais que c'est un mensonge bête mais si elle a menti, c'est une ligne rouge."

Le bénéfice du doute laissé à Sarah Schlitz: la possibilité qu'elle ne soit pas mise au courant des actions de son cabinet, qu'elle n'ait pas lu l'appel à projet. Une excuse inadmissible pour la journaliste: "Oui mais elle n'a pas tant de choses à faire. Je suis désolée, mais secrétaire d'État à l'Égalité des chances, ce n'est pas le portefeuille le plus lourd, il faut contrôler ce genre de chose." De son point de vue, "il semblerait qu'elle ait menti". La décision tombera jeudi.

À lire aussi

Sélectionné pour vous