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Un brouillard persistant et des températures qui commencent à se rafraîchir. L’automne s’installe et avec lui le risque d’intoxication au monoxyde de carbone s’accroît. L’IRM émet une mise en garde. « Les gens ont tendance à allumer leur chauffage d’appoint ou leur chauffage après parfois plusieurs mois d’inactivité et donc c’est pour ça que c’est un moment assez critique », explique Pascal Mormal, climatologue.
« Alors ici on rencontre des conditions finalement anticycloniques avec un temps très agréable en journée mais très peu de vent. De ce fait, l’anticyclone va avoir tendance à comprimer les polluants au niveau du sol et il y a très peu de brassage d’air et donc finalement ces polluants restent un peu emprisonnés et ne s’évacuent pas en fait », détaille-t-il.
Quatre morts rien qu’à Bruxelles l’an dernier
L’intoxication au monoxyde de carbone reste le type d’empoisonnement le plus fréquent en Belgique. Rien qu’à Bruxelles, les pompiers ont dû intervenir 115 fois l’année passée. Quatre personnes sont décédées.
Walter Derieuw, le porte-parole des pompiers de Bruxelles, détaille les mesures à prendre avant de rallumer ses chauffages : « Pour les éviter, c’est faire appel à un technicien agréé pour installer par exemple une chaudière agréée, faire procéder aux entretiens annuels, les contrôles bisannuels obligatoires. Très très important, c’est l’apport d’air frais et la ventilation. Il faut également vérifier l’évacuation des gaz de combustion et en plus il est conseillé de placer un détecteur de CO» car en effet, inodore et incolore, celui que l’on surnomme le tueur silencieux reste très difficilement détectable.
Les pompiers conseillent enfin de rester vigilants face aux premiers symptômes qu’il peut enclencher : maux de tête et vertiges. En cas de doute, appelez directement le 112.


















