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« Il faut jouer sur plusieurs fronts » : ce chirurgien pense qu’on pourra bientôt vivre jusqu’à 1.000 ans... voici comment

Par RTL info
En Belgique, l’espérance de vie est aujourd’hui d’environ 80 ans. Mais selon Benoit Hendrickx, chirurgien, on pourrait peut-être atteindre un jour les 1.000 ans. Voici comment d’après lui, nous pourrons parvenir à repousser la limite à 120 voire 130 ans.

En Belgique, l’espérance de vie est aujourd’hui de 80 ans pour les hommes, et de 84 ans pour les femmes. Mais selon Benoit Hendrickx, chirurgien, les Belges pourraient faire mieux… et pourquoi pas même atteindre un jour les 1.000 ans. « On voit de plus en plus de gens qui atteignent l’âge de 100 ans, donc ça veut dire qu’on vieillit de plus en plus. Mais on vieillit de mieux en mieux également », affirme le chirurgien.

Le record d’âge actuel est d’environ 120 ans. Dorénavant, pour atteindre de nouveaux plafonds en matière d’espérance de vie, « tout est question de dévoiler les mécanismes de vieillissement de nos cellules, c’est-à-dire comprendre pourquoi certains meurent à 72 ans, et d’autres à 90, voire 110 ans », explique Benoit Hendrickx.

Vieillir mieux

Si l’on ne connaît pas encore vraiment le secret du vieillissement, on maîtrise tout de même de plus en plus de causes de mortalité. En effet, l’un des premiers enjeux pour vieillir, c’est d’éviter ces causes comme le cancer, ou les accidents.

« Il faut se dire qu’il y a 100 ans, les gens mourraient la plupart du temps à cause d’infections. Or, on a su battre ces infections car les cas où des gens en meurent sont de plus en plus rares », explique le chirurgien. Aujourd’hui, ce sont plutôt les maladies cardiovasculaires qui nous font mourir de manière précoce.

J’aimerais beaucoup vivre jusque 120 ans, mais dans une bonne condition
Benoit Hendrickx, Chirurgien

Vieillir, certes mais pas n’importe comment pour Benoit Hendrickx : « J’aimerais beaucoup vivre jusque 120 ans, mais dans une bonne condition. Il ne s’agit donc pas seulement de découvrir tous les mécanismes qui nous font mourir, mais aussi ceux qui nous permettent de vieillir d’une façon agréable ».

« Bouger et maigrir »

Et pour ça, le chirurgien a deux mots d’ordre : bouger et maigrir. La plus grande cause de mortalité étant les maladies cardiovasculaires, et ces maladies étant liées directement à l’obésité et au surpoids, on comprend l’importance du sport et du mouvement pour vivre plus longtemps.

Mais qu’en est-il de la médication ? On sait qu’il existe aujourd’hui des pilules « anti vieillissement » ou des médicaments comme l’Ozempic. Selon Benoit Hendrickx ces derniers peuvent aider, mais « il ne faut pas mettre tout son argent sur un cheval, il faut jouer sur plusieurs fronts ». Le tout est donc une question d’équilibre entre sport et habitudes de vie saines.

Un avatar digital

Et si nous devions atteindre un jour les 1.000 ans, « cela signifierait que nous avons en quelque sorte vaincu notre mortalité », affirme Benoit Hendrickx. Pour ce dernier, nous vivrions alors sous une autre forme : un avatar digital qui survivrait à notre conscience. Il va même jusqu’à dire que nous disposons déjà de toutes les technologies, « il suffit d’attendre que quelqu’un découvre comment mettre toutes les pièces ensemble ».

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