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Les voyageurs qui rentrent en Belgique avec une infection tropicale ont, dans la plupart des cas, contracté le paludisme. C’est ce qui ressort de l’évaluation des vacances d’été réalisée par l’Institut de médecine tropicale (IMT) d’Anvers. La dengue reste également très présente et, en raison d’une épidémie à La Réunion, le nombre de cas de chikungunya a été particulièrement élevé cette année. Le paludisme a été le diagnostic le plus fréquent jusqu’ici cette année à l’IMT, avec 314 cas. En 2024, il y en avait eu 449. L’IMT met également à nouveau en garde contre la dengue, qui a atteint un record de 318 cas l’année dernière et qui en compte 111 cette année.
« La dengue connaît une forte progression ces dernières années », explique le Dr Marjan Van Esbroeck, responsable du laboratoire clinique de l’IMT. « On estime qu’il y a entre 100 et 400 millions d’infections par an dans le monde. Pour les voyageurs, le paludisme reste la menace la plus grave, en raison de sa gravité et de l’importance d’un traitement rapide. Mais lorsque le paludisme est exclu, en cas de fièvre élevée soudaine après un séjour dans les régions (sub)tropicales, il faut d’abord penser à la dengue ».
L’IMT insiste sur l’importance d’une bonne préparation avant de partir en voyage et recommande notamment son application Wanda, qui vous permet de voir facilement quels vaccins, médicaments et précautions sont nécessaires en fonction de votre destination.



















