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Le sirop « DroomSap », qui a fait couler beaucoup d’encre aux Pays-Bas en raison de plusieurs signalements d’effets secondaires, fait également l’objet en Belgique d’une analyse de l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS), a indiqué cette dernière à l’agence Belga. Les autorités néerlandaises ont reçu plusieurs signalements d’effets secondaires comme des nausées, des hallucinations, des palpitations et même un cas de crise d’épilepsie.
S’il est vendu comme un produit à base d’herbes et de miel permettant aux personnes qui éprouvent des difficultés à s’endormir à passer « une bonne nuit de sommeil », le « DroomSap » contient surtout de la doxylamine, un antihistaminique de première génération utilisé pour le traitement d’allergies ou de nausées. « En Belgique, on retrouve la doxylamine dans des médicaments sous prescription », explique-t-on à l’AFMPS.
En 2022, le produit avait déjà fait l’objet d’une saisie aux Pays-Bas et nos voisins avaient alors pris des mesures. Ce genre de produits peut plus facilement se vendre outre-Moerdijk mais en Belgique, les règles pour la vente de médicaments sont plus strictes. « Quiconque vend, en ligne ou en magasin, doit respecter la législation belge », rappelle l’AFMPS.
Une équipe ad-hoc a été mise sur pied à l’AFMPS pour garder ce produit à l’œil et déterminer la dose de doxylamine contenue dans le sirop. « Si la dose est suffisamment élevée pour parler de médicament, le produit ne peut être vendu dans notre pays que sous prescription. Si la dose est plus basse, il tombe dans le champ de la loi sur les denrées alimentaires », explique encore la porte-parole de l’AFMPS.
Aux Pays-Bas, DroomSap n’est pas considéré comme un médicament vu sa faible teneur en doxylamine.



















