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Le déploiement progressif des contrôles électroniques aux frontières de l’Union européenne débutera le 12 octobre, a décidé la Commission européenne. À cette date, les États membres disposeront de six mois pour mettre le système à point.
Le système dit d’entrée/de sortie – Entry Exit System (EES) – sera un système de contrôle informatique automatisé permettant d’enregistrer les voyageurs en provenance de pays tiers, qu’ils soient titulaires d’un visa de court séjour ou exemptés de visa, chaque fois qu’ils franchiront une frontière extérieure de l’UE. Le système enregistrera le nom de la personne, le type de document de voyage, les données biométriques (empreintes digitales et images faciales) ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie, dans le respect des droits fondamentaux et de la protection des données. Les refus d’entrée seront également enregistrés.
La mise en place du système a été reportée à plusieurs reprises, la dernière fois en octobre dernier, car trois États membres de l’UE (l’Allemagne, la France et les Pays-Bas) n’étaient pas encore prêts à l’instaurer. En Belgique, la Chambre a donné son feu vert en mars 2023.
Les États membres et le Parlement sont parvenus en mai à un accord sur un déploiement sur une période de 180 jours. Cela permettra d’intervenir si des problèmes techniques surviennent. Au bout d’un mois, 10 % des passages frontaliers devront être enregistrés, au bout de trois mois 35 % et au bout de six mois, tous les voyageurs provenant de pays hors UE devront être enregistrés via le système. Pendant la période de transition, les États membres continueront également à tamponner les documents de voyage.
Il revenait à la Commission de fixer la date de début du déploiement progressif. Celle-ci collaborera avec les États membres pour assurer un déploiement sans heurts. Des campagnes d’information seront organisées à l’approche du 12 octobre.
