Partager:
La Suisse est, comme la Belgique, un État fédéral. Cela signifie que le pouvoir de décision, ainsi que l’élaboration des règles et des politiques publiques, est partagé entre un gouvernement fédéral et des entités fédérées. En Suisse, on parle de Cantons.
Tous les 4 ans, les Suisses votent pour élire une assemblée fédérale. Les membres de cette assemblée élisent ensuite sept conseillers fédéraux. Ce sont ces derniers qui forment le gouvernement fédéral, au sein duquel chacun d’entre eux est à la tête d’un ministère.
Le « tournus »
En ce qui concerne le choix du président, on parle d’un système de « tournus ». Chaque année, le président ou la présidente du pays est choisie, non pas par les Suisses directement, mais plutôt par ordre d’ancienneté parmi les sept membres du Conseil fédéral. Son mandat dure ensuite une année.
Le président a surtout un rôle honorifique. Il représente la Suisse sur la scène internationale et dirige les séances hebdomadaires du gouvernement, mais il n’a, en fait, pas plus de pouvoir que les autres.
Un président à tendance nationaliste
Selon le système du « tournus », c’est donc Guy Parmelin qui sera choisi ce mercredi pour remplir la fonction de président de la Confédération. Membre de l’UDC, l’Union démocratique du centre, il est originaire d’un petit village près de Lausanne. Il dirigeait le département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche depuis 2019.
Ce dernier est décrit comme un conservateur, nationaliste et populiste, axé sur la souveraineté de la Suisse. Il présente notamment une ligne assez dure en matière d’immigration, en s’opposant clairement à l’immigration de masse.


















