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Plan de relance post-covid: pourquoi la Belgique pourrait être sanctionnée de 500 millions d'euros par l'Europe

La Belgique risque une sanction qui pourrait monter jusqu'à 500 millions d'euros si elle ne réalise pas à temps les objectifs du plan de relance européen. L'information divulguée par De Standaard figure également dans l'exposé d'orientation politique du ministre du Budget Vincent Van Peteghem.

À la suite de la pandémie de Covid-19, l'Union Européenne a mis en place un plan de relance de 750 milliards d'euros.

La Belgique pouvait, elle, compter initialement sur 5,9 milliards. Le montant a ensuite été revu à la baisse car l'économie belge s'est mieux rétablie qu'attendu.  

Mais pour recevoir cet argent, la Belgique devait présenter un plan de relance national. Celui-ci comprend 119 projets d'investissements et 40 projets de réformes, pour un montant de plus de 5 milliards d'euros, a écrit le ministre dans sa note.  

Les montant sont débloqués une fois que les objectifs sont atteints ou certaines étapes franchies. "Pendant la période d'affaires courantes, nous avons perdu beaucoup de temps", affirme Vincent Van Peteghem. "De nombreux projets ont pris du retard et d'autres sont aujourd'hui devenus 'moins opportuns ou réalistes'"  

Dans ce contexte, la Belgique s'expose à une sanction qui pourrait aller jusqu'à 500 millions d'euros.  

Le gouvernement fédéral envisage dans les prochains mois d'évaluer tous les projets du plan de relance avec l'intention de procéder à une mise en œuvre "correcte et dans les temps". L'exécutif examinera aussi si des fonds non exécutés peuvent être réaffectés. Les États membres de l'UE ont en principe jusqu'à l'été 2026 pour mettre en œuvre tous leurs investissements et toutes leurs réformes.

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