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Zelensky a atterri à Bruxelles pour participer à la réunion décisive des alliés de Kiev ce dimanche

Par RTL info avec AFP/Belga
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe ce dimanche à la réunion des dirigeants européens à Bruxelles, au sujet de l’accord de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine. Le Premier ministre Bart De Wever y participe également. Une réunion cruciale avant la rencontre prévue lundi à Washington.

L’avion du président ukrainien Volodymyr Zelensky a atterri dimanche peu avant 13h30 à l’aéroport militaire de Melsbroek, proche de Bruxelles.

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M. Zelensky y a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot. À Bruxelles, Volodymyr Zelensky participera aux côtés de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à une vidéoconférence de la « coalition des volontaires » pour l’Ukraine.

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Les alliés de l’Ukraine devraient aborder lors de cette réunion la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d’un tel accord entre l’Ukraine et la Russie.

Une délégation européenne lundi à Washington avec Zelensky

La présidente de la Commission européenne a également annoncé qu’elle se rendrait avec plusieurs dirigeants européens à la Maison-Blanche lundi aux côtés du président ukrainien. « À la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d’autres dirigeants européens à la Maison-Blanche », a-t-elle déclaré sur le réseau social X.

Dans la foulée, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni et le président finlandais Alexander Stubb ont également confirmé leur présence à Washington lundi.

Le sommet en Alaska, qui était censé être crucial pour l’Ukraine et l’Europe, a offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale sans déboucher ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie.

Le président américain soutient même une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens.

Volodymyr Zelensky, qui a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale, disant avoir les mains liées par la constitution ukrainienne, sera reçu lundi après-midi par Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.

La Russie complique la situation
Volodymyr Zelensky

Se disant « reconnaissant de l’invitation », le président ukrainien a toutefois prévenu samedi soir que le refus d’un cessez-le-feu par Moscou « compliqu(ait) la situation ». « Nous voyons que la Russie rejette de nombreux appels au cessez-le-feu et n’a pas encore déterminé quand elle cessera de tuer. Cela complique la situation. Si elle n’a pas la volonté d’exécuter un simple ordre d’arrêter ses frappes, il pourrait falloir d’importants efforts pour inciter la Russie à vouloir appliquer quelque chose de bien plus important : une coexistence pacifique avec ses voisins pour des décennies », a écrit le président ukrainien sur ses réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche.

En amont de son déplacement à Washington, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz réuniront ce dimanche à 15h en visioconférence la « coalition des volontaires » alliés de Kiev, qui regroupe la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan, et des pays non-européens comme le Canada.

Les participants devraient aborder, selon des diplomates, la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix.

D’après la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, il s’agirait pour commencer de définir « une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des États-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée ».

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