Accueil Actu

Rencontre entre Trump et Poutine : qui sort gagnant de cette quasi mise en scène diplomatique ?

Par RTL info
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont séparés vendredi en Alaska sans rien dévoiler d’un possible plan de paix pour l’Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux. Que cache vraiment cette rencontre entre le président américain et le président russe ?

Après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, une question cruciale se pose : qui sort gagnant de cette quasi mise en scène diplomatique ? « Incontestablement, le vainqueur, c’est Vladimir Poutine », estime Chantal Monet, notre référente en questions internationales, sur le plateau du RTL info 13H. « Un retour spectaculaire sur la scène internationale, avec un traitement auquel n’ont même pas droit les alliés démocratiques des États-Unis », souligne la journaliste.

Symbole fort : le covoiturage, à bord de la voiture présidentielle, d’un ancien agent du KGB – Vladimir Poutine lui-même. Une image forte, alors même que le président russe n’a rien cédé. Aucun cessez-le-feu, aucun compromis. Il a balayé les ultimatums, ignoré les menaces de sanctions… tout en poursuivant son offensive en Ukraine.

« On en oublierait presque qu’un mandat d’arrêt international vise toujours Vladimir Poutine pour crimes de guerre, notamment pour la déportation de milliers d’enfants ukrainiens. Une personne, pourtant, ne l’a pas oublié : Melania Trump. La First Lady a fait transmettre une lettre manuscrite à Vladimir Poutine, via son mari. Le contenu exact reste inconnu, mais cette lettre aborderait précisément la question des enfants déportés », indique Chantal Monet.

Trump s’est montré étonnamment discret

Et Donald Trump dans tout ça ? Il n’a rien obtenu. Aucun accord, aucun cessez-le-feu. « Il l’a d’ailleurs reconnu lui-même », souligne la journaliste. « D’ordinaire très bavard, le président américain s’est montré étonnamment discret, flou, notamment sur les potentielles sanctions évoquées », ajoute-t-elle.

Reste à voir comment son ego va digérer ce qui, dans la presse comme chez de nombreux observateurs, est déjà perçu comme un échec.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus