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Gaza : rassemblement à Paris pour demander la libération de l’équipage du Handala

Par RTL info avec AFP
Plus de 300 personnes se sont rassemblées mardi soir à Paris pour réclamer la libération des militants encore détenus en Israël après l’interception du navire humanitaire Handala, en route vers Gaza. Si deux députées de La France insoumise ont pu regagner la France, huit activistes restent incarcérés. Plusieurs témoignages évoquent des violences et des conditions de détention préoccupantes.

Plus de 300 personnes se sont rassemblées mardi soir à Paris pour demander la libération de l’équipage du Handala, intercepté par les autorités israéliennes alors qu’il se dirigeait vers Gaza avec de l’aide humanitaire, a constaté une journaliste de l’AFP.

Si les deux députées de la France Insoumise (LFI) qui se trouvaient à bord ont été libérées, d’autres militants restent en détention en Israël.

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Vingt-et-un militants propalestiniens originaires de dix pays se trouvaient sur le Handala, intercepté samedi soir à l’approche de Gaza et conduit en Israël dimanche.

« C’était comme un film hollywoodien », raconte à l’AFP la députée insoumise Gabrielle Cathala, rentrée en France lundi soir, évoquant le moment où les forces israéliennes sont montées sur le navire.

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« Il y avait au moins quatre ou cinq bateaux, ils étaient une vingtaine, suréquipés avec des gros fusils d’assaut, des sécateurs », décrit-elle.

L’autre députée insoumise embarquée à bord, Emma Fourreau, était attendue mardi soir en France, selon des sources concordantes.

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Huit militants étaient toujours en détention. Les autres ont accepté d’être expulsés d’Israël, parmi lesquels Gabrielle Cathala.

« Le gouvernement français n’est évidemment pas à la hauteur », a-t-elle lancé lors d’un point presse au début du rassemblement, demandant de « réelles sanctions financières, économiques, diplomatiques à l’encontre de dirigeants israéliens ».

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« Notre diplomatie est totalement défaillante face au génocide qui se poursuit », a-t-elle ajouté avant de prendre la parole devant les manifestants.

L’un des militants, l’Américain Christian Smalls, a fait état de « violences physiques » durant son interpellation, tandis que d’autres ont décrit de « mauvaises conditions » de détention, selon l’ONG Adalah qui fournit une aide juridique aux militants.

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« Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils, emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu’ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l’aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international », a ajouté l’ONG.

Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l’armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg, avaient finalement été expulsés par Israël.

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