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25 pays dont la Belgique lancent un appel pour Gaza: Israël réagit

Par RTL info avec BELGA
Vingt-cinq pays, dont la Belgique, ont appelé lundi à mettre fin immédiatement à la guerre à Gaza. Israël a immédiatement rejeté cet appel.

Israël a rejeté l’appel émis par 25 pays, dont la Belgique, à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. L’État hébreu considère que la déclaration « ne correspond pas à la réalité et envoie un message erroné au Hamas », a publié le ministère israélien des Affaires étrangères sur la plateforme X.

Dans une déclaration commune diffusée lundi, 25 ministres des Affaires étrangères, dont le Belge Maxime Prévot, ainsi que la commissaire européenne en charge de la gestion des crises Hadja Lahbib appellent à la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza. Ils exigent également un accès sans entrave de l’aide humanitaire pour aider la population gazaouie dont « la souffrance a atteint de nouveaux sommets ». Ils demandent enfin au Hamas de libérer les derniers otages.

« Toutes les déclarations doivent être adressées à la seule partie responsable de l’absence d’accord sur la libération des otages et un cessez-le-feu : le Hamas, qui a déclenché la guerre et la poursuit », répond le ministère israélien des Affaires étrangères sur X.

Israël continue de pointer du doigt le Hamas

Israël souligne qu’une proposition de cessez-le-feu est sur la table, que « le Hamas s’entête à refuser ». Le mouvement palestinien « se livre à une campagne pour diffuser des mensonges sur Israël » et « aggrave les tensions et les souffrances des civils », poursuit l’État hébreu.

Les ministres « omettent de mettre la pression sur le Hamas et ne reconnaissent pas son rôle et sa responsabilité », estime Israël. « Le Hamas est la seule partie responsable de la poursuite de la guerre et de la souffrance des deux camps. »

« En ces moments sensibles, il est préférable d’éviter de telles déclarations », conclut le ministère.

Le Hamas et Israël discutent depuis plus d’une semaine dans le cadre de pourparlers indirects au Qatar mais les négociations semblent dans l’impasse. Les deux parties s’accusent l’une l’autre de saboter les discussions.

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