Accueil Actu Monde International

Droits de douane : la politique commerciale de Donald Trump pèsera sur la croissance économique de la zone euro, selon KBC

Malgré l’accord commercial récemment conclu entre l’Europe et les États-Unis, l’incertitude entourant la politique économique et les relations commerciales pèsera sur la croissance économique de la zone euro au cours des prochains trimestres, a indiqué jeudi le CEO de KBC, Johan Thijs.

Malgré l’accord commercial récemment conclu entre l’Europe et les États-Unis et qui entre en vigueur ce jeudi, l’incertitude entourant la politique économique et les relations commerciales pèsera sur la croissance économique de la zone euro au cours des prochains trimestres, a indiqué jeudi le CEO de KBC, Johan Thijs, en marge de la présentation des résultats trimestriels du bancassureur.

Pour l’année prochaine, KBC abaisse ses prévisions de croissance économique pour la zone euro de 30 à 40 points de base, les ramenant de 1,2-1,3 % à 0,9 %. La prévision de croissance pour la Belgique est également révisée à la baisse pour l’an prochain, à 0,8 %. À moyen terme, les perspectives de croissance de KBC pour la zone euro sont en revanche légèrement améliorées, en raison des investissements annoncés en Europe dans les domaines de la défense et des infrastructures.

Johan Thijs a souligné que l’impact des tarifs douaniers différera d’un pays à l’autre. Le dirigeant s’attend également à ce que la croissance économique en Europe centrale soit nettement supérieure à celle de l’Europe de l’Ouest.

Le CEO a précisé que l’analyse menée par KBC sur les secteurs potentiellement les plus exposés aux tarifs douaniers américains – notamment le métal, l’automobile, la chimie, la construction mécanique et la pharmacie – ne représente que 7 % du portefeuille total de prêts du groupe. Dans le scénario le plus défavorable, une exposition d’environ 400 millions d’euros serait sous pression, sur un portefeuille de crédits total de 202 milliards d’euros. KBC dispose d’une « exposition très limitée aux États-Unis en termes d’obligations et d’actions, ainsi qu’une très faible exposition au dollar américain », a par ailleurs ajouté M. Thijs.

KBC considère une nouvelle escalade du conflit commercial mondial actuel comme le risque principal pour les perspectives de croissance européenne à court terme.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus