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Plus de trois ans après l’invasion russe en Ukraine, en février 2022, les combats font toujours rage sur le terrain, dans l’ouest du pays présidé par Volodymyr Zelensky.
Mais alors que l’on semble s’approcher d’un accord de paix, sous l’impulsion de Donald Trump, Moscou semble plus que jamais vouloir gagner du temps, à l’approche de l’hiver…
Suivez les dernières informations sur le conflit en direct ci-dessous :
20h37 > Zelensky dit qu’il se rendra en Italie après son passage à Bruxelles
Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il se rendrait dans la nuit de lundi à mardi en Italie, après un bref passage à Bruxelles, en plein pourparlers sur un plan de paix entre Kiev et Moscou.
S’exprimant devant la presse, il a précisé qu’il avait atterri à Bruxelles où il doit notamment rencontrer le secrétaire général de l’Otan et la cheffe de la Commission européenne. «Puis, pendant la nuit, vers 1 heure ou minuit, j’irai en Italie», a-t-il poursuivi.
19h48 > Zelensky dit que Kiev n’a pas le droit « légal » ni « moral » de céder des territoires à Moscou
Volodymyr Zelensky a affirmé lundi que Kiev n’avait pas le droit «légal» ni «moral» de céder à la Russie des territoires ukrainiens, la question territoriale étant un point central des négociations en cours sur un plan de paix sous médiation américaine.
«Envisageons-nous de céder des territoires? Nous n’avons aucun droit légal de le faire, en vertu de la loi ukrainienne, de notre constitution, et du droit international. Et nous n’avons aucun droit moral non plus», a déclaré le président ukrainien lors d’une conférence de presse en ligne.
16h18 > Paris évoque des échanges entre Européens, Américains et Ukrainiens pour « renforcer la convergence dans les prochains jours »
La réunion d’Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz à Londres avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky a permis lundi «de poursuivre le travail commun sur le plan américain» de paix sur l’Ukraine, «en vue de le compléter avec les contributions européennes, en étroite coordination» avec Kiev, a déclaré la présidence française.

Ce travail «est en cours de finalisation» par les conseillers à la sécurité nationale «en vue d’échanges entre Européens, Américains et Ukrainiens, qui doivent permettre de renforcer la convergence dans les prochains jours», a précisé l’Elysée. «En parallèle, le travail va être approfondi pour fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité robustes ainsi que prévoir des mesures pour la reconstruction de l’Ukraine», a-t-on ajouté de même source.
15h03 > Des drones ont été détectés à l’arrivée de Zelensky à Dublin, il s’agit d’une « menace coordonnée » dit Jim O’Callaghan
Des drones ont été détectés sur l’itinéraire de l’avion qui transportait le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au moment où celui-ci arrivait à Dublin lundi. Ceux-ci faisaient partie d’une « menace coordonnée », a affirmé lundi le ministre irlandais de la Justice Jim O’Callaghan.
Jim O’Callaghan a refusé de spéculer sur la question de savoir s’il s’agissait d’un incident soutenu par un État, mais a déclaré qu’il ne s’agissait « certainement pas d’un amateur de drones dans son jardin ».
Le Conseil national de sécurité doit remettre au Premier ministre un rapport complet sur cette affaire dans le courant de la semaine.
La police irlandaise a affirmé vendredi enquêter sur la présence de drones sur l’itinéraire de l’avion du président ukrainien qui arrivait à Dublin pour une visite officielle.
L’affaire a été révélée par le quotidien irlandais The Journal, qui a évoqué plusieurs drones de type militaire. The Journal a rapporté jeudi que l’incident s’était produit aux environs de 23H00 (locales, 00h00 HB) lundi dernier, au moment où l’avion du président Zelensky devait atterrir à l’aéroport de Dublin.
Plusieurs drones ont pénétré dans la zone qui avait été interdite de survol en raison de la visite, et se sont dirigés sur l’itinéraire prévu pour le vol, peu de temps après le passage de l’avion, qui était un peu en avance.
14h54 > Macron affirme que « le principal problème est la convergence » avec les Américains
Le président français Emmanuel Macron a estimé lundi que pour finaliser les négociations sur l’Ukraine, « le principal problème » était « la convergence entre nos positions communes, entre Européens et Ukrainiens, et les États-Unis ».
S’exprimant à l’ouverture d’une réunion à Londres avec Volodymyr Zelensky et les dirigeants allemand et britannique, M. Macron a ajouté qu’Européens et Ukrainiens « avaient beaucoup de cartes en main », entre l’aide financière à l’Ukraine, la « résistance » de l’armée ukrainienne aux forces russes, et l’effet des sanctions européennes et américaines sur l’économie russe.
14h43 > Merz « sceptique » sur « certains détails » des propositions américaines sur l’Ukraine
Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit lundi « sceptique » sur « certains détails » des propositions américaines sur l’Ukraine, à l’ouverture de discussions avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants français et britannique à Londres.
« Je suis sceptique quant à certains détails que nous voyons dans les documents provenant des États-Unis, mais nous devons en discuter. C’est pourquoi nous sommes ici », a déclaré M. Merz, sans préciser à quels documents il faisait référence. Ce moment « pourrait être décisif pour nous tous », a-t-il ajouté.
14h37 > La justice russe condamne quatre soldats russes pour le meurtre d’un Américain pro-Kremlin
Un tribunal situé dans les territoires de l’est de l’Ukraine sous contrôle russe a condamné lundi quatre soldats russes à des peines de prison pour le meurtre d’un Américain qui se battait aux côtés des forces prorusses depuis 2014.
Il est rare que la Russie poursuive et condamne des militaires russes pour des crimes et des délits commis pendant qu’ils servent en Ukraine. Le pouvoir russe dépeint de manière générale ses soldats en « héros ».
Le tribunal militaire de Donetsk, une ville sous contrôle russe, a reconnu les quatre hommes coupables du meurtre de Russell Bentley, 64 ans, qu’ils avaient pris pour un « saboteur » américain et battu à mort en avril 2024. Ils avaient ensuite placé son corps à l’arrière d’une voiture qu’ils avaient fait exploser.
14h12 > Starmer accueille Zelensky, Merz et Macron pour des discussions sur l’Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé lundi à Londres pour des discussions avec ses alliés européens sur un plan de règlement du conflit en Ukraine, après un nouveau round de négociations américano-ukrainiennes en fin de semaine dernière à Miami.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a accueilli M. Zelensky sur le perron du 10 Downing Street, quelques minutes après avoir salué le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron.
14h00 > Le chef de la diplomatie allemande exhorte Pékin à user de son influence sur Moscou
Le chef de la diplomatie allemande a exhorté lundi la Chine à user de son influence sur la Russie pour parvenir à la fin de la guerre en Ukraine, au cœur d’intenses échanges diplomatiques ces dernières semaines.
« S’il existe un pays dans le monde qui exerce une forte influence sur la Russie, c’est bien la Chine. Et ces attentes, que j’ai formulées non seulement pour l’Allemagne, mais aussi pour tous les partenaires européens, ont, je pense, été entendues aujourd’hui ici à Pékin », a dit le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, lors d’une conférence de presse à Pékin.
13h42 > Sept pays écrivent à von der Leyen et Costa pour appuyer la piste du prêt de réparation
Sept Etats membres de l’UE, essentiellement des pays scandinaves et baltes, ont appuyé lundi dans un courrier aux chefs de la Commission européenne et du Conseil européen la piste d’un prêt de réparation à l’Ukraine basé sur les actifs de la Banque centrale russe immobilisés dans l’UE, principalement en Belgique chez Euroclear.
Selon les sept signataires de la lettre, cette option est « financièrement la plus accessible » et la plus « réaliste » sur le plan politique, dans le but de soutenir l’Ukraine financièrement ces prochaines années, « au vu de l’ampleur actuelle et de l’urgence des besoins budgétaires et militaires » du pays agressé par la Russie. Les pays auteurs de la lettre sont l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Suède, la Finlande et l’Irlande, soit autant d’États membres qui avaient déjà exprimé leur désir de voir les actifs russes bloqués « utilisés » pour soutenir l’Ukraine.
Il est question ici du droit de l’Ukraine à recevoir compensation pour les dégâts causés par l’invasion russe, rappellent ces États dans leur lettre.
11h54 > Zelensky va rencontrer les responsables de l’Otan et de l’UE lundi à Bruxelles
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va rencontrer lundi à Bruxelles le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, ainsi que le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a annoncé l’Otan.
Auparavant, le président ukrainien doit revoir lundi à Londres ses alliés européens, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, au moment où Donald Trump lui reproche de ne « pas avoir lu » sa proposition de règlement de la guerre en Ukraine et la presse d’aller « plus vite » selon un haut responsable ukrainien proche du dossier.
10h57 > Washington pousse Kiev à accepter « vite » un plan pour mettre fin à la guerre
La question territoriale reste « la plus problématique » dans les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, Moscou réclamant le retrait des forces de Kiev d’une partie des zones sous leur contrôle, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable proche du dossier.
Cette demande « demeure et c’est la question la plus problématique », a déclaré ce responsable informé des derniers rounds des négociations entre Ukrainiens et Américains ce week-end, en précisant que Vladimir « Poutine ne veut pas conclure d’accord sans » que « l’Ukraine ne cède des territoires » dans le Donbass, région de l’est du pays.
Washington pousse l’Ukraine à approuver « plus vite » un plan pour mettre fin à la guerre, mais Kiev « ne peut pas tout accepter sans examiner les détails », a-t-il ajouté.
9h21 > Un mort et plusieurs blessés dans des attaques de drones russes en Ukraine
Une personne a été tuée et 12 autres blessées lors de nouvelles attaques de drones russes contre l’Ukraine, ont rapporté les autorités régionales lundi.
Un homme de 51 ans est décédé des suites de ses blessures dans la région de Dnipropetrovsk, où cinq autres personnes ont été blessées, dont une fille de 13 ans et un garçon de 14 ans. Dans la région de Soumy, au nord-est du pays, un immeuble résidentiel de plusieurs étages a été touché par une attaque de drones, blessant sept civils.
3H45 > Trump reproche à Zelensky de n’avoir « pas lu la proposition » de paix pour l’Ukraine
Donald Trump a reproché dimanche soir à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de n’avoir « pas lu la proposition » de paix sur l’Ukraine dévoilée il y a trois semaines par Washington et qui fait l’objet de pourparlers séparés avec Moscou et Kiev.
« Nous avons donc parlé au président (russe Vladimir) Poutine, nous avons parlé aux dirigeants ukrainiens – notamment Zelensky, le président Zelensky – et je dois dire que je suis un peu déçu que le président Zelensky n’ait pas encore lu la proposition » américaine en vue d’un règlement en Ukraine, a déploré le président américain, interrogé par des journalistes lors d’une soirée de gala à Washington.
Les informations du 6 décembre
10h42 > La nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis saluée par Moscou
La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis, affirmant que ses ajustements, qui relèvent d’une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient « globalement conformes » à la vision de Moscou.

« Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.
M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie « puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine ».
05h09 > Nouvelles frappes aériennes sur l’Ukraine cette nuit
La Russie a mené de nouvelles frappes aériennes sur l’Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche, en dépit des négociations en cours visant à mettre un terme à la guerre. La ville de Krementsouk, dans le centre du pays, a notamment été visée par des missiles et fait l’objet d’attaques de drones, selon l’agence RBC-Ukraine, citant l’armée de l’air.
Des explosions ont été entendues dans la ville. Selon l’agence de presse ukrainienne, les habitants ont signalé des coupures de courant et des problèmes de chauffage. Aucune information n’est disponible pour l’instant concernant des victimes éventuelles ou l’ampleur des dégâts.
Les informations du vendredi 5 décembre
18h06 > Zelensky dit s’être entretenu par téléphone avec les négociateurs de Kiev et les émissaires américains
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué samedi avoir eu une conversation téléphonique « substantielle et constructive » avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et les négociateurs de Kiev venus les rencontrer en Floride pour des pourparlers sur la fin de la guerre avec la Russie. « L’Ukraine est déterminée à continuer de travailler honnêtement avec la partie américaine pour instaurer une paix réelle. Nous sommes convenus de prochaines étapes et du format des discussions avec les États-Unis », a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux, sans plus de détails.
Le dirigeant ukrainien a indiqué qu’avaient été notamment abordées, lors de cette conversation, « les questions clés qui pourraient garantir la fin de l’effusion de sang » ainsi que « le risque que la Russie ne tienne pas ses promesses ». Négociateurs ukrainiens et américains se retrouvaient samedi en Floride pour leur troisième jour de discussions sur le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, près de quatre ans après l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine.
Volodymyr Zelenksy a dit attendre le retour des deux négociateurs ukrainiens, Roustem Oumerov, et le chef d’état-major des forces armées Andriï Gnatov, « avec un rapport détaillé » des pourparlers. « Nous ne pouvons pas tout discuter par téléphone, il est donc nécessaire de travailler en détail avec les équipes sur les idées et propositions », a-t-il indiqué. Parallèlement, de nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes, essentiellement des sites énergétiques, ont privé de chauffage et d’eau des milliers de foyers, ont indiqué samedi les autorités.
16H33 > Macron annonce qu’il se rend à Londres lundi pour rencontrer Zelensky, Starmer et Merz
Emmanuel Macron a annoncé sur X qu’il allait rencontrer lundi à Londres son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz pour faire le point sur « les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine ».
« Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix », a ajouté samedi le président français condamnant « avec la plus grande fermeté » les nouvelles frappes qui ont ciblé l’Ukraine et réitérant son « soutien indéfectible » à Kiev.
12H54 > Frappes massives de drones et de missiles russes sur des sites énergétiques
De nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes, essentiellement des sites énergétiques, ont privé de chauffage et d’eau des milliers de foyers, a annoncé samedi Kiev. Au total, ce sont 653 drones et 51 missiles qui ont visé dans la nuit l’Ukraine, a précisé l’armée de l’air ukrainienne.
Ces attaques ont eu lieu alors que négociateurs ukrainiens et américains se retrouvent samedi en Floride pour leur troisième journée consécutive de discussions sur le plan de Washington, destiné à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie, dont les forces poursuivent leur avancée sur le front et leurs bombardements nocturnes. « Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L’objectif de la Russie est d’infliger des souffrances à des millions d’Ukrainiens », a réagi le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
6H43 > Ukrainiens et Américains poursuivent leurs discussions en Floride
Négociateurs ukrainiens et américains se retrouvent samedi en Floride pour leur troisième jour de discussions sur le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, au moment où les forces russes poursuivent leur avancée sur le front et leurs bombardements nocturnes.
« Les deux parties sont convenues que tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s’engager sérieusement en faveur d’une paix durable, notamment par des mesures de désescalade et l’arrêt des tueries », a indiqué vendredi soir le département d’Etat en bouclant la deuxième journée de ces pourparlers.
Les informations du vendredi 5 décembre
23h47 > Les discussions sur les avoirs russes se poursuivent, un consensus recherché pour mi-décembre
Les discussions au sujet des avoirs russes gelés entre le Premier ministre belge Bart De Wever, le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen vont se poursuivre, a indiqué cette dernière sur le réseau social X vendredi soir, à l’issue d’une rencontre avec les deux chefs de gouvernement. Un consensus devra être trouvé d’ici le 18 décembre, date de la prochaine réunion du Conseil européen, a-t-elle ajouté.

18h36 > Le recours aux avoirs gelés pour l’Ukraine aura des « conséquences considérables » pour l’UE, avertit la Russie
Le recours aux avoirs russes gelés en Europe pour financer l’Ukraine aura des « conséquences considérables » pour l’Union européenne, a déclaré l’ambassadeur russe à Berlin vendredi, au moment où le chancelier allemand et le Premier ministre belge doivent discuter du sujet.
« Toute opération avec les avoirs souverains de la Russie sans l’accord de la Russie serait du vol. Et il est clair que le vol de fonds de l’Etat russe aura des conséquences d’ampleur », a dit, dans un communiqué envoyé à l’AFP, l’ambassadeur de Russie à Berlin, Sergueï Netchaïev.
16h25 > De nouvelles discussions entre Ukrainiens et Américains prévues ce vendredi à Miami
De nouveaux entretiens entre Ukrainiens et Américains sont prévus ce vendredi à Miami en Floride pour discuter du plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a indiqué à l’AFP un responsable à Kiev.
« Oui, une nouvelle réunion est attendue aujourd’hui », a déclaré Oleksandre Bevz, conseiller du chef de la présidence ukrainienne. Plusieurs sessions ont eu lieu ces derniers jours pour évoquer ce plan américain, qui a parallèlement été soumis à Moscou.
15h27 > Poutine veut encore vendre du pétrole à l’Inde, malgré les pressions américaines
Le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi qu’il continuerait à livrer du pétrole à l’Inde, malgré les sanctions imposées à New Delhi par les États-Unis au motif que ces importations financent la guerre russe en Ukraine.« La Russie est un fournisseur fiable de pétrole, de gaz, de charbon et de tout ce qui est nécessaire au développement énergétique de l’Inde », a déclaré M. Poutine devant le Premier ministre indien Narendra Modi. « Nous sommes prêts à continuer des livraisons sans interruption de pétrole pour l’économie indienne en croissance rapide », a-t-il poursuivi devant la presse, à l’issue d’un entretien avec son hôte.
11h09 > Les pourparlers entre Kiev et Washington sur la fin de la guerre en Ukraine sont arrivés à leur terme
Les discussions engagées entre Kiev et Washington pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine se sont désormais achevées. Elles se sont tenues à Miami, en Floride, où l’Ukraine était représentée par Rustem Umyerov, membre du Conseil national de sécurité, ainsi que par le chef d’état-major des forces armées ukrainiennes, Andry Hnatov. La délégation ukrainienne a rencontré les négociateurs américains Steve Witkoff et Jared Kushner.
Dans un message vidéo diffusé jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que Kiev souhaitait enquêter sur les discussions qui s’étaient déroulées mardi à Moscou entre le président russe Vladimir Poutine et les négociateurs américains.
10h24 > « La Russie ne veut pas la paix, elle veut tout » déclare Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron a déclaré vendredi que « la Russie ne veut pas la paix, elle veut tout » et a appelé à maintenir « l’effort de guerre » en faveur de l’Ukraine tout en accroissant « la pression sur l’économie russe ». Il a également plaidé en Chine pour l’unité entre Européens et Américains vis-à-vis de la Russie.
« Il faut maintenir l’effort de guerre (...) accroître la pression en particulier sur l’économie russe », a dit M. Macron. « L’unité entre les Américains et les Européens sur la question ukrainienne est indispensable », a-t-il ajouté.
Les informations du jeudi 4 décembre
18h06 > Les pourparlers avec Washington sont « complexes » mais il faut s’y « engager », dit Poutine
Vladimir Poutine a estimé jeudi que les négociations en cours avec les Etats-Unis sur l’Ukraine étaient «complexes», mais qu’il fallait s’y «engager» plutôt que de les entraver, dans un entretien diffusé par une chaîne de télévision indienne.
«C’est une tâche complexe et une mission ardue que le président (Donald) Trump s’est lui-même fixée», a déclaré M. Poutine, dont les propos étaient traduits par India Today. «Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n’est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s’y emploie sincèrement», a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : «Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d’y faire obstruction».
17h31 > La Flandre refuse sept licences d’exportation pour risque d’exportation vers la Russie
Le gouvernement flamand a refusé l’an dernier sept demandes d’autorisation d’exportation de biens dits «à double usage» en raison du risque qu’ils aboutissent de manière détournée en Russie. C’est ce qui ressort jeudi d’une nouvelle analyse de l’Institut flamand pour la paix (Vlaams Vredesinstituut). Au total, la Flandre a approuvé pour 120 millions d’euros d’autorisations individuelles, soit une baisse par rapport à l’année précédente.
15h21 > Avoirs russes gelés – Nous sommes prêts à faire des sacrifices mais pas l’impossible
« Nous sommes prêts à faire des sacrifices, mais on ne peut pas demander à ce pays de faire l’impossible », a martelé jeudi à la Chambre le Premier ministre Bart De Wever, alors que la Belgique est mise sous pression pour utiliser les actifs russes gelés sur son territoire afin d’accorder un prêt à l’Ukraine.
Le chef du gouvernement a rappelé les risques que ferait courir non seulement à la Belgique, mais à l’Union européenne tout entière, une opération qui s’apparenterait à une confiscation de ces avoirs déposés sur les comptes d’Euroclear, institution financière installée à Bruxelles. Les indemnités d’une « expropriation illégale » peuvent dépasser le montant total des actifs. Le gouvernement a posé des conditions, dont une mutualisation des risques. « La Belgique n’acceptera jamais d’assumer seule les risques d’une telle opération », a averti M. De Wever.
Si les propositions de la Commission européenne ont évolué dans le sens de la Belgique, elles ne remplissent pas encore, même a minima, les conditions posées, selon le Premier ministre. « Nous ne posons pas d’exigence déraisonnable », estime le Premier ministre. Il insiste sur le comportement « constructif » de la Belgique et sur les propositions alternatives qu’elle a formulées. « Nous sommes des Européens loyaux et nous sommes loyaux à l’égard de l’Ukraine », a encore affirmé M. De Wever.Des bancs parlementaires, aucune voix hostile à cette position ne s’est exprimée, y compris dans l’opposition.
13h49 > La nouvelle mise en garde de Dimitri Medvedev sur les avoirs gelés : « la Russie pourra considérer cela comme un motif de guerre »
La Russie accentue la pression afin d’empêcher l’Union européenne d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir le budget ukrainien.
« Si l’Union européenne désaxée finit par tenter de voler les avoirs russes gelés en Belgique sous le prétexte d’une soi-disant « restitution », la Russie pourra considérer cela comme un motif de guerre, avec toutes les conséquences que cela implique pour Bruxelles et les différents pays membres de l’UE », a déclaré Dmitri Medvedev, ancien président et vice-président du Conseil de sécurité russe.
13h36 > Friedrich Merz dinera vendredi avec Ursula von der Leyen et Bart De Wever pour parler des avoirs russes gelés
Le chancelier allemand Friedrich Merz a décidé de reporter un voyage prévu vendredi en Norvège pour se rendre en Belgique afin de s’entretenir en privé avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre belge Bart De Wever, a annoncé un porte-parole du gouvernement allemand.
Les discussions devraient porter sur le projet de la Commission d’utiliser les actifs russes immobilisés notamment chez Euroclear en Belgique pour financer un prêt de 90 milliards d’euros à l’Ukraine. L’exécutif a présenté mercredi sa proposition détaillée pour ce « prêt de réparation », que l’Ukraine ne devrait théoriquement rembourser que si la Russie paie des dommages de guerre à Kiev.
12h24 > Berlin promet une nouvelle aide malgré un scandale de corruption
L’Allemagne a promis jeudi une aide supplémentaire de 100 millions d’euros à l’Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques attaquées par la Russie mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev.
Ces 100 millions d’euros seront transférés par le ministère allemand de l’Économie et de l’Énergie, via la banque publique KfW, au Fonds de soutien énergétique de l’Ukraine (UESF), fondé en 2022.
S’ajoutant à une autre aide récente de 60 millions d’euros, la contribution allemande atteindra au total 550 millions d’euros d’ici fin 2025, la plus importante du fonds, ajoute le communiqué.
11h27 > La Turquie appelle Kiev et Moscou à épargner leurs infrastructures énergétiques
La Turquie a appelé mercredi la Russie et l’Ukraine à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre », après des attaques ukrainiennes contre un terminal pétrolier russe et des navires de la flotte fantôme utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.
« Nous disons à toutes les parties, en Russie et en Ukraine : laissez les infrastructures énergétiques en dehors de cette guerre, car cela a un impact fort sur le quotidien des populations », a déclaré le ministre turc de l’Energie Alparslan Bayraktar devant des journalistes.
Citant les attaques russes et ukrainiennes contre les infrastructures du camp ennemi, le ministre turc a jugé nécessaire de « maintenir les flux énergétiques ininterrompus en mer Noire, dans nos détroits, ainsi que dans les pipelines », avertissant que toute perturbation aurait des répercussions sur les marchés mondiaux.
10h06 > Un Tchèque condamné par Moscou à 13 ans de prison pour « mercenariat » en Ukraine
La justice russe a condamné à 13 ans de prison un ressortissant tchèque accusé de « mercenariat » après avoir combattu pour Kiev sur le front ukrainien, Prague dénonçant mercredi une mesure violant le statut des prisonniers de guerre.
Dans un communiqué publié mercredi, la Cour suprême de la région de Lougansk, contrôlée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, a annoncé que ce « mercenaire » était un habitant de Prague ayant rejoint les forces ukrainiennes pour des motivations financières, avant d’être capturé par l’armée russe.
05h15 > Macron dit à Xi que la capacité à coopérer sur l’Ukraine est « déterminante »
Le président français Emmanuel Macron a jugé jeudi « déterminante » la capacité de coopérer avec la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d’entretiens avec son homologue chinois Xi Jinping à Pékin
« Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde, et de l’Ukraine et différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre. La capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante », a déclaré le président français.
01h33 > L’Assemblée générale de l’ONU réclame le retour des enfants ukrainiens enlevés
L’Assemblée générale de l’ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens « transférés de force » en Russie, une question sensible dans les négociations d’un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou.
La résolution non contraignante adoptée par 91 voix pour, 12 contre (dont la Russie), et 57 abstentions, « exige » que Moscou « garantisse le retour sans délai, en toute sécurité et sans conditions de tous les enfants ukrainiens qui ont été transférés ou déportés de force ».
Elle appelle également la Russie à « cesser sans tarder toute pratique de transfert forcé, de déportation, de séparation des familles et de séparation des enfants d’avec leurs représentants légaux, de modification de la situation personnelle, y compris la citoyenneté, d’adoption ou de placement dans des familles d’accueil, et d’endoctrinement des enfants ukrainiens ».
00h06 > L’émissaire de Trump, Witkoff, va rencontrer le négociateur ukrainien Oumerov jeudi en Floride
L’émissaire américain de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l’anonymat.
La rencontre, qui se déroulera dans la région de Miami, survient alors que le président américain a dit mercredi que le président russe voulait « mettre fin à la guerre » en Ukraine.
Les informations du mercredi 3 décembre
22h24 > Vladimir Poutine « veut mettre fin à la guerre », assure Donald Trump
Le président russe Vladimir Poutine souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine. Son homologue américain, Donald Trump, l’a déclaré après avoir été informé des récentes discussions russo-américaines à Moscou.
L’envoyé spécial américain Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, ont rencontré Poutine mardi pour discuter du plan de paix américain. Les discussions se sont « plutôt bien déroulées », a déclaré Trump, sans donner plus de détails sur la suite des négociations.
Quoi qu’il en soit, Trump a dit « avoir le sentiment » que Poutine souhaite mettre fin à la guerre, d’après ce que Witkoff et Kushner lui ont rapporté. Mais Trump a ajouté qu’il ignorait ce qui allait se passer ensuite. « On verra bien », a-t-il déclaré.
21h15 > Witkoff et Kushner informent Trump d’une rencontre « approfondie et productive » avec Poutine
Les envoyés américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont fait un compte rendu de leur rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à la Maison Blanche. Ils ont déclaré au président Donald Trump et aux diplomates ukrainiens que la réunion avait été « approfondie et productive ».
La Russie et les États-Unis ne sont pas encore parvenus à un accord sur l’initiative de paix de Trump, qui est présentée sous forme de plan en plusieurs points. Ils s’accordent cependant sur plusieurs points. Selon un porte-parole du Kremlin, il n’a été question d’aucun cessez-le-feu pour les fêtes de fin d’année, notamment Noël et le Nouvel An.
21h06 > « Nous espérons des discussions constructives sur une solution alternative dans les prochains jours » : Maxime Prévot réagit à la récente décision concernant les actifs russes
La Belgique continue de plaider en faveur d’un prêt commun sur les marchés européens pour l’Ukraine, plutôt que d’un prêt de relance adossé à des avoirs russes bloqués. Cette position a été annoncée mercredi soir par le cabinet du ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés). « Nous espérons un débat constructif sur ce sujet dans les prochains jours, et que les ajustements nécessaires à l’option du prêt de relance soient apportés afin de répondre à nos préoccupations. »
19H12 > La Belgique estime toujours être seule face aux risques sur les avoirs russes gelés
Le gouvernement belge ne partage pas l’avis d’Ursula von der Leyen selon lequel « pratiquement toutes » ses préoccupations auraient été prises en compte dans la proposition de la Commission sur l’utilisation des actifs russes immobilisés, a-t-on appris d’une source proche du gouvernement. Les préoccupations belges ont été « minimisées » et le pays estime toujours être « seul face aux risques ».
L’exécutif européen a divulgué mercredi sa proposition formelle pour utiliser les actifs russes immobilisés dans le cadre d’un « prêt de réparation » à l’Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot et le Premier ministre Bart De Wever avaient laissé entendre dès la matinée que les conditions proposées n’étaient pas satisfaisantes pour la Belgique.
17h12 > « Poutine, l’agresseur, ne veut pas d’accord », déclare le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Le président russe Vladimir Poutine est un agresseur et refuse tout accord sur la guerre en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer mercredi, après cinq heures de négociations de paix au Kremlin avec des envoyés américains, qui n’ont abouti à aucune avancée.
Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff n’ont pas réussi à trouver un compromis sur la question épineuse des territoires ukrainiens occupés par la Russie lors d’une rencontre à Moscou, la capitale russe, mercredi. Le président russe a accusé l’Europe de saboter les efforts américains pour mettre fin à la guerre. Il a également rejeté les modifications apportées au plan de paix par l’Ukraine et l’Europe et a insisté sur le fait que Moscou était « prête » à entrer en guerre contre l’Europe.
Starmer a qualifié ces propos de « menaces » et de « non-sens ». Lors de la séance de questions au Parlement britannique, il a également souligné que « Poutine est l’agresseur ». « Nous savons tous que Poutine se la coule douce, qu’il ne veut pas s’asseoir à la table des négociations et qu’il ne souhaite pas parvenir à un accord », a déclaré le Premier ministre britannique.
17h00 > Quatre milliards de dollars de l’OTAN sont prévus pour fournir des armes américaines à l’Ukraine
Le paquet « PURL » (liste des besoins priorisés de l’Ukraine) qui vise à acheter et fournir à l’Ukraine des équipements militaires et munitions américaines peut déjà compter sur quatre milliards de dollars fournis par les États membres de l’Otan, a annoncé le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, mercredi.
Plusieurs pays, comme la Norvège, l’Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas, ont annoncé mercredi, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, de nouvelles contributions. Oslo a par exemple annoncé un demi-milliard de dollars. Berlin versera 200 millions de dollars tout comme le Canada. Au total, deux tiers des 32 États membres de l’Otan ont annoncé leur intention de contribuer à ce mécanisme de soutien. L’objectif de cinq milliards de dollars devrait même être atteint cette année, selon Mark Rutte.
La Belgique avait également contribué au « PURL » à hauteur de 100 millions d’euros, a confirmé à Belga le cabinet du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, non-membres mais alliés, vont également soutenir l’initiative.
15h39 > La Commission européenne présente deux propositions de financement pour l’Ukraine
Mercredi, la Commission européenne a finalisé des propositions législatives visant à garantir le financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027. Outre le prêt de relance adossé à des actifs russes, qui suscite de vives inquiétudes chez la Belgique, elle a également préparé des textes permettant un prêt conjoint.
La Commission européenne avait précédemment proposé trois options : un prêt de relance utilisant les liquidités provenant des actifs russes immobilisés, un prêt conjoint sur les marchés européens (les « euro-obligations ») et un accord entre les États membres sur des contributions bilatérales.
En définitive, le prêt de relance et le prêt conjoint sur les marchés financiers, garantis par le budget européen, sont maintenus. Les deux propositions comprennent « une série de garanties » pour protéger les États membres et les institutions financières contre d’éventuelles représailles russes, ainsi qu’un « mécanisme de solidarité solide, appuyé par des garanties nationales bilatérales ou par le budget de l’UE », ont-ils déclaré.
15h06 > L’adhésion de l’Ukraine à l’Otan a été discutée avec l’émissaire Witkoff
Le Kremlin a indiqué mercredi que « la question clé » d’une adhésion de Kiev à l’Otan avait été évoquée la veille lors des discussions à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« C’est l’une des questions clé et elle a été discutée », a affirmé à la presse le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, sans fournir plus de détails.
La Russie rejette catégoriquement une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, qu’elle considère comme une menace à sa sécurité, tandis que Kiev demande à rejoindre l’Alliance en estimant que cette mesure serait sa principale garantie pour dissuader le Kremlin de l’attaquer à nouveau.
Le président Donald Trump a lui écarté une telle adhésion. Washington avait annoncé récemment un plan en 28 points, reprenant nombre d’exigences russes, et qui interdisait notamment à l’Ukraine de devenir un jour membre de l’Alliance. Les Ukrainiens sont ensuite parvenus à modifier ce plan, mais sans garantie que l’accord final réponde à leurs demandes.
Le chef de l’Otan, Mark Rutte, a lui déclaré mardi que toute disposition concernant l’Alliance, dans le cadre « d’un accord pour mettre fin à la guerre », serait discutée « séparément avec l’Otan ». « Nous discutons de la manière dont, à défaut d’une adhésion à l’Otan, nous pouvons garantir la protection de l’Ukraine, par elle-même mais aussi avec l’aide d’autres pays. »
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan sont réunis mercredi à Bruxelles, pour évoquer ces efforts pour mettre fin au conflit. L’absence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, remplacé par Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint, suscite des questionnements alors que Washington tente de faire avancer son plan de paix entre Moscou et Kiev et ce, malgré de nombreuses critiques internationales.
14h45 > La Commission européenne ouvre la voie à un vote à la majorité qualifiée
La Commission européenne a présenté mercredi deux éventuelles solutions pour financer l’Ukraine en 2026-2027 : un nouvel emprunt européen commun ou un « prêt de réparation » adossé aux avoirs russes immobilisés dans l’UE. La seconde option, plébiscitée par l’exécutif européen, serait votée à la majorité qualifiée des États membres.
« Les attaques russes s’intensifient et les besoins financiers de l’Ukraine augmentent », a déclaré Ursula von der Leyen, annonçant que l’UE couvrirait 90 milliards d’euros, soit deux tiers des besoins du pays pour 2026 et 2027.
L’option d’un emprunt européen, garanti par le budget de l’UE, nécessiterait l’unanimité des États membres.
En revanche, pour le « prêt de réparation », la Commission veut recourir à la majorité qualifiée, une option qui pourrait permettre de contourner la Belgique, jusqu’ici opposée à ce mécanisme.
14h36 > Les récents « succès de l’armée russe » ont influencé les pourparlers sur l’Ukraine
Les succès rencontrés par l’armée russe ces dernières semaines sur le front « ont influencé » les pourparlers sur l’Ukraine, a affirmé mercredi le Kremlin, au lendemain de la rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« Les succès des dernières semaines de l’armée russe sur le champ de bataille ont influencé le déroulement et le caractère des négociations », a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov.
12h53 > De nouvelles négociations prévues après la rencontre Poutine-Witkoff
Moscou et Kiev se sont déclarés mercredi prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine, au lendemain d’une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff qui n’a débouché sur aucune percée.
Ces dernières semaines, Washington cherche à faire adopter un plan de paix par les deux camps après presque quatre ans de combats déclenchés par l’offensive du Kremlin contre l’Ukraine en 2022. Mais la recherche d’un compromis est très difficile, alors que sur le front l’armée russe continue de progresser.
12h32 > De Wever reste sur ses positions : Un prêt est impossible dans les conditions actuelles
Dans les conditions actuelles, un prêt de relance pour l’Ukraine utilisant les avoirs russes bloqués en Belgique n’est pas envisageable, a réaffirmé le Premier ministre Bart De Wever mercredi sur VTM. « Je ne peux imaginer que la Commission européenne ose confisquer à une entreprise privée (Euroclear, ndlr) contre la volonté d’un État membre », a-t-il déclaré. « C’est du jamais vu. »
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis, tiendront une conférence de presse mercredi après-midi sur les besoins financiers de l’Ukraine pour 2026 et 2027. La Commission avait avancé trois options, dont le prêt de réparation controversé utilisant les fonds provenant des avoirs de l’État russe, détenus en grande partie chez Euroclear à Bruxelles, une solution que la Belgique juge très risquée. La Commission présente ses textes juridiques mercredi.
« Nous avons le sentiment de ne pas avoir été entendus », avait déjà déclaré, dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot.
11h42 > Interdiction du gaz russe : l’UE « se condamne » à accélérer sa perte de puissance (Kremlin)
L’accord entre Européens actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 signifie que l’Union européenne « se condamne » à « accélérer » sa perte de puissance, a estimé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« L’Europe se condamne à des sources d’énergie plus coûteuses, ce qui inévitablement entraînera des conséquences pour l’économie européenne et une diminution de sa compétitivité », a-t-il déclaré lors de son point presse quotidien, en réponse à une question de l’AFP.
« Cela ne fera qu’accélérer le processus amorcé ces dernières années de perte par l’économie européenne de son potentiel de leadership », a encore jugé M. Peskov.
11h39 > Pourparlers sur l’Ukraine : le négociateur de Kiev va s’entretenir à Bruxelles avec les Européens, dit Zelensky
Le négociateur de Kiev dans les pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Roustem Oumerov, va rencontrer les Européens mercredi à Bruxelles au lendemain de la réunion à Moscou entre les émissaires américains et Vladimir Poutine, a indiqué le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky.
Après Bruxelles, ce négociateur et le chef d’état-major des forces armées ukrainiennes, Andriï Gnatov, « commenceront les préparatifs d’une réunion avec les envoyés du président Trump aux Etats-Unis », a-t-il dit sur X.
11h > La Russie se dit prêt à rencontrer des responsables américains « autant que nécessaire »
Le Kremlin a affirmé mercredi être prêt à rencontrer « autant que nécessaire » des responsables américains pour trouver une issue au conflit en Ukraine, après la réunion à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« Nous apprécions la volonté politique du président Trump de continuer à chercher des solutions (…) Nous sommes tous prêts à nous rencontrer autant que nécessaire pour parvenir à un règlement pacifique », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l’AFP.
09h15 > La Norvège débloque un demi milliard pour fournir de l’armement à l’Ukraine
La Norvège va débloquer 500 millions de dollars afin d’acheter de l’armement américain à destination de l’Ukraine, a-t-il été annoncé alors que les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan se réunissent mercredi à Bruxelles. Avec la contribution norvégienne, le paquet PURL (liste des besoins priorisés de l’Ukraine) auquel la Belgique avait contribué à hauteur de 100 millions d’euros, est désormais bouclé.
06h45 > Washington rapporte des « progrès » dans ses négociations avec Moscou
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a fait état de « quelques progrès » dans les négociations avec la Russie pour tenter de trouver un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, lors d’un entretien diffusé mardi.
« Et donc, ce que nous avons essayé de faire, et je pense que nous avons fait quelques progrès, est de déterminer ce qui pourrait convenir aux Ukrainiens et leur donner des garanties de sécurité pour l’avenir », a déclaré M. Rubio sur la chaîne Fox News.
06h20 > L’UE entend se passer du gaz russe d’ici à fin 2027
Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne (UE) ont abouti mercredi à un accord concernant l’arrêt progressif des importations de gaz et de gaz naturel liquéfié (GNL) russes d’ici à fin 2027, a indiqué la présidence danoise du Conseil de l’UE.
L’importation de GNL sera totalement interdite à partir de fin 2026. Pour le gaz russe acheminé par gazoduc, l’interdiction d’importation entrera en vigueur à l’automne 2027.
Aucun « compromis » sur les territoires occupés par la Russie en Ukraine n’a été trouvé à l’issue d’une rencontre jugée « utile » mardi à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, a annoncé le conseiller diplomatique du Kremlin.
Vladimir Poutine a averti mardi que la Russie était « prête » à la « guerre » dans l’éventualité où l’Europe lancerait des hostilités contre elle, juste avant une réunion très attendue à Moscou avec les émissaires américains pour des pourparlers sur l’Ukraine.
Attisées par les conflits en Ukraine et à Gaza, les ventes des 100 plus grands fabricants d’armes au monde ont atteint un nouveau record en 2024, malgré des problèmes de production qui entravent les livraisons, selon un rapport publié lundi. Sur l’année, les ventes se sont élevées à 679 milliards de dollars (586 milliards d’euros), en hausse de 5,9 % sur un an, rapporte l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
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