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« La population était affamée » : les militaires belges de retour de Gaza après leur mission de largages humanitaires

Par RTL info avec Belga
De retour en Belgique, les 48 militaires engagés dans la mission humanitaire « Cerulean Skies 2 » au-dessus de Gaza racontent leur expérience. En trois semaines, ils ont largué 190 tonnes de vivres, faisant de la Belgique le deuxième contributeur de la coalition internationale, derrière les Émirats arabes unis.

Les militaires belges qui ont participé à la mission de largage humanitaire « Cerulean Skies 2 » au-dessus de la bande de Gaza sont rentrés en Belgique mardi après-midi. L’A400M utilisé pour mener à bien le parachutage de 190 tonnes de vivres a atterri peu après 15h00 à l’aéroport militaire de Melsbroek.

Le détachement belge, fort de 48 personnes, était composé de militaires du 15ème Wing de Transport Aérien (Melsbroek) et du peloton RavAir (unité de ravitaillement aérien du Special Operations Regiment).

La mission a été décrite comme une réussite. La Belgique peut se targuer d’avoir largué sur l’enclave palestinienne 190 tonnes de vivres à l’aide de 198 parachutes, soit 18 % des largages de la coalition humanitaire pour Gaza, qui se compose également de pays comme l’Allemagne, la France et la Jordanie. La Belgique est ainsi le deuxième pays ayant fourni le plus de biens humanitaires au cours de cette opération, derrière les Émirats arabes unis.

Le premier largage a eu lieu le 3 août et les opérations se sont poursuivies jusqu’à ce lundi. L’ensemble des participants opéraient depuis la base aérienne de Zarka en Jordanie, au nord-est de la capitale Amman. La monarchie, voisine directe de l’État hébreu, organisait l’ensemble des opérations de largage en coordination avec Israël. Les militaires belges ont salué une « bonne collaboration » entre les différents États impliqués.

« Toute l’équipe est revenue et il ne reste que du matériel sur place », explique Bruno Beeckmans, général de brigade.

Les militaires ont été marqués par l’ampleur des destructions constatées à Gaza, assiégée depuis 22 mois par l’armée israélienne. « Par rapport à la mission de 2024, nous avons constaté que la population était affamée et qu’il y avait un plus grand désir de récupérer de la nourriture, ce qui accroît le danger que des civils se trouvent sur des zones de largage », souligne Bruno Beeckmans.

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