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Plusieurs pays dénoncent une « détresse inimaginable » à Gaza : « Entraver l’aide humanitaire aggrave la crise », alerte Maxime Prévot

Par RTL info avec Belga
L’UE, le Royaume-Uni, le Japon et plusieurs pays, dont la Belgique, alertent sur une famine dramatique à Gaza et appellent à lever immédiatement les obstacles entravant l’aide humanitaire.

L’Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon ont dénoncé mardi une situation de « famine » à Gaza, appelant à agir de manière « urgente » pour y mettre fin. La Belgique, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés), se joint à cet appel.

« La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux », écrivent l’UE et 24 pays dans un communiqué commun.

Ces signataires, dont le Canada et l’Australie, exhortent Israël à « autoriser tous les convois d’aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d’intervenir ».

Cette déclaration est également signée par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, et les ministres des Affaires étrangères de 17 États membres dont la France, mais pas l’Allemagne.

Au niveau européen, outre Mme Kallas, les Commissaires chargés de la région méditerranéenne, Dubravka Suica, et de la gestion des crises, la Belge Hadja Lahbib, ont également signé la déclaration.

Maxime Prévot a également fait savoir sur X qu’il soutenait cette déclaration. « Les ONG doivent pouvoir intervenir lorsque la situation d’urgence l’exige. Entraver l’aide humanitaire aggrave la crise et est contraire au droit international humanitaire », explique-t-il.

Les Vingt-Sept se sont montrés particulièrement divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis d’Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.

Plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont longtemps insisté sur le droit d’Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d’autres, comme l’Espagne, dénoncent un « génocide » à l’encontre des Palestiniens de Gaza.

Berlin a toutefois amorcé un changement de cap majeur vendredi, en annonçant suspendre les exportations d’armes qu’Israël pourrait utiliser à Gaza.

Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza « ressemblait beaucoup » à un « génocide ».

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