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La lauréate du prix Nobel de la paix Maria Corina Machado, cheffe de l’opposition vénézuélienne, a estimé vendredi que ce prix était un «élan» pour «conquérir la liberté» dans son pays, soulignant compter sur le soutien de Donald Trump, qui a déployé depuis août des bateaux de guerre dans les Caraïbes.
«Cette immense reconnaissance de la lutte de tous les Vénézuéliens est un élan pour achever notre tâche : conquérir la liberté. Nous sommes au seuil de la victoire et aujourd’hui plus que jamais, nous comptons sur le Président Trump (...) Le Venezuela sera libre!», a-t-elle écrit sur X.
La Maison Blanche réagit après la victoire de María Corina Machado
La Maison Blanche a réagi vivement à la décision du Comité Nobel norvégien de ne pas attribuer le prix Nobel de la paix au président américain Donald Trump. Selon le directeur de la communication Steven Cheung, « le comité place la politique au-dessus de la paix ».
« Le président Trump continuera à travailler pour des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies. Il a le cœur d’un humaniste et il n’y aura jamais personne qui puisse déplacer des montagnes avec la force de sa volonté », a écrit M. Cheung sur X. « Le comité Nobel a prouvé qu’il plaçait la politique au-dessus de la paix », a-t-il ajouté.
« Il a le coeur d’un humanitaire, et personne d’autre que lui ne saura déplacer des montagnes à la seule force de sa volonté », a-t-il ajouté.
Née durant son premier mandat, l’obsession de Donald Trump pour le prix Nobel de la paix n’a fait que croître depuis son retour au pouvoir en janvier.
Il assure avoir mis fin à plusieurs conflits, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Egypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo…
Les experts estiment toutefois que le président américain exagère son rôle, quand il ne l’invente pas tout à fait.
Jeudi, Donald Trump a déclaré que son rôle de médiateur dans la première phase du cessez-le-feu à Gaza était la huitième guerre à laquelle il avait mis fin.
Mais cette avancée à Gaza, fruit des fortes pressions exercées par le président américain sur les belligérants, a été vraisemblablement trop tardive pour que le comité Nobel norvégien, qui décerne le prix, ait pu en tenir compte.
Au-delà des questions de calendrier, de nombreux experts ont également affirmé que son mantra « l’Amérique d’abord » était contraire aux idéaux (coopération internationale, fraternité entre les peuples et désarmement) contenus dans le testament d’Alfred Nobel (1833-1896).
Donald Trump répète depuis longtemps qu’il mérite le prix Nobel pour mettre fin à ce qu’il appelle des « guerres insolubles ». Cette semaine encore, il a annoncé la première phase d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, mais cela est arrivé trop tard pour le jury du prix Nobel : les nominations étaient déjà closes le 31 janvier, 11 jours après son entrée en fonction.


















