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Deux soldats et un civil américains, membres d’une délégation commune, ont été tués samedi en Syrie à la suite d’une « embuscade par un tireur isolé » de l’organisation Etat islamique, a annoncé Washington.
Trois autres soldats américains ont été blessés dans cette attaque, a déclaré dans un communiqué le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), annonçant en outre que le tireur avait été tué.
Le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a précisé sur X que le civil tué était un interprète américain.
Le contingent américain était dans la région désertique de Palmyre pour une « mission de soutien aux opérations en cours contre l’EI/de contre-terrorisme dans la région », a-t-il ajouté.
Un responsable du Pentagone a également affirmé sous couvert de l’anonymat que l’attaque avait eu lieu « dans une zone que le président syrien ne contrôle pas ».
C’est la première fois qu’un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.
Damas a affirmé de son côté que les forces de la coalition internationale, dirigées par Washington, n’avaient pas tenu compte des avertissements concernant un risque d’infiltration du groupe Etat islamique (EI).
« Il y avait des avertissements préalables de la part du commandement de la sécurité intérieure à destination des forces partenaires » dans la région de Palmyre, a déclaré à la télévision d’Etat le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Anwar al-Baba.
Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a qualifié l’auteur de l’attaque de « sauvage » et a lancé un avertissement : « Si vous ciblez des Américains – n’importe où dans le monde – vous passerez le reste de votre vie brève et stressante en sachant que les Etats-Unis vous chasseront, vous trouveront, et vous tueront sans merci ».
«Nous riposterons», a déclaré Donald Trump à la presse lors de son départ de la Maison Blanche en hélicoptère. «Le président syrien, Ahmed al-Chareh, est extrêmement en colère et troublé par cette attaque», a également affirmé Donald Trump dans un post sur sa plateforme Truth Social.

















