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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a assuré qu’il n’y avait pas d’accord pour une trêve avec Israël, contrairement à l’annonce quelques heures auparavant du président américain Donald Trump. Le président américain a annoncé lundi que l’Iran et Israël, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un cessez-le-feu qui doit déboucher sur « la fin officielle » de la guerre dans laquelle les États-Unis sont intervenus directement en bombardant des sites nucléaires iraniens.
Le chef de la diplomatie iranien précise toutefois que si Israël met fin à ses attaques à 04h00 du matin, heure de Téhéran, l’Iran ne poursuivra pas ses représailles. Le message posté sur X par M. Araghchi est la première réaction officielle d’un des belligérants depuis l’annonce de Donald Trump.
Selon le message du président américain, il semble que le cessez-le-feu devait entrer en vigueur ce mardi à 06H00 heure belge et se dérouler sur 24 heures en deux temps, l’Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu’Israël ne fasse de même 12 heures plus tard.
Mais le média d’Etat iranien Irib a annoncé une quatrième, suivie d’une cinquième salve de missiles de l’Iran vers Israël, au moment où le cessez-le-feu annoncé par Washington devait entrer en vigueur.
«Une cinquième salve de missiles a ciblé le nord des territoires occupés», a annoncé Irib, faisant référence au nord d’Israël, juste avant 06H00 heure belge sur Telegram.
En revanche, un autre média d’Etat a confirmé ce mardi matin l’entrée en vigueur de la trêve. Israël a été «forcé» de conclure un accord de cessez-le-feu, a rapporté ce média lors d’une diffusion en direct, citée par l’agence dpa.
Néanmoins, Israël faisait était aussi état de missiles en provenance de l’Iran et des sirènes retentissaient dans le pays.
Israël n’a pas, pour l’heure, confirmé officiellement la perspective d’un cessez-le-feu, qui survient après des vagues successives de frappes réciproques, le but affiché par Israël étant la destruction des installations nucléaires de Téhéran, accusé de vouloir se doter de l’arme nucléaire, ce qu’il dément.



















