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Une situation « désespérante et critique » à Gaza : la Défense belge va effectuer un nouveau largage humanitaire mercredi

Par RTL info avec Belga
La Défense belge effectuera mercredi un nouveau largage humanitaire de douze tonnes à Gaza, dans un contexte jugé « plus que désespérant » par les militaires sur place.

La Défense belge va procéder à un nouveau largage humanitaire de douze tonnes à Gaza mercredi, a annoncé mercredi le colonel Bruno Beckmans. Sur place, les militaires ont constaté une situation « plus que désespérante et critique » pour les Gazaouis. Trente-et-une tonnes ont déjà été larguées par la Belgique.

Un détachement de militaires belges est parti vendredi pour la Jordanie, dans le cadre de la mission « Cerulean Skies 2 ». Le détachement est composé de militaires du 15ème Wing de Transport Aérien (Melsbroek) et du peloton RavAir (unité de ravitaillement aérien du Special Operations Regiment).

Les équipes belges, qui ont déjà procédé à deux largages, sont stationnés à Zarka en Jordanie, au nord-est de la capitale Amman. La monarchie, voisine directe de l’État hébreu, coordonne l’ensemble des opérations de largage auxquelles participent également la France, l’Allemagne, les Émirats arabes unis, le Canada et l’Égypte.

« Le choix des zones largages est coordonné par la Jordanie avec Israël et des agents sur place. On reçoit une douzaine de coordonnées et autour de chaque coordonnée, il y a un avion qui effectue un largage », explique Bruno Beeckmans. « On se coordonne avec les autres nations et on choisit selon les conditions météorologiques, selon chaque type d’avion et de chargement. »

Le largage, qui présente une précision de 50 mètres au niveau du lieu d’impact, n’est toutefois pas sans danger pour les populations. Une infirmière palestinienne à Gaza a été tuée lundi après avoir été frappée à la tête par un colis largué par avion, selon la chaîne d’information arabe Al Jazeera.

« Rien n’indique que la Belgique en est reponsable mais nous sommes en train d’investiguer », souligne Bruno Beeckmans. « Le risque zéro n’existe pas en zone de conflit. »

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