Partager:
La Défense a effectué lundi un deuxième largage d’aide humanitaire sur la bande de Gaza, selon un tweet du ministre compétent Theo Francken.
Le ministre indique que ce deuxième vol a permis de larguer «16 colis», pour 16 tonnes d’aliments.
Dimanche, l’A400M de la Défense belge avait effectué un premier largage, parachutant environ 15 tonnes de biens humanitaires au-dessus de Gaza. L’avion, et le détachement militaire qui l’accompagnait, avaient quitté Melsbroek pour la Jordanie vendredi. Ils n’ont pas terminé leur boulot: un vol supplémentaire pour parachuter des biens est prévu le 6 août, soit mercredi, à en croire l’annonce du ministre N-VA.
La Belgique est loin d’être la seule à effectuer ce genre de vols depuis qu’Israël a autorisé l’accès au ciel palestinien il y a un peu plus d’une semaine: la France, l’Allemagne ou encore les Emirats arabes unis ont également largué des paquets d’aide au-dessus de la bande de Gaza ces derniers jours, depuis la Jordanie qui coordonne les opérations.
La bande de Gaza est considérée à risque de famine généralisée, et la situation humanitaire y est catastrophique. Malgré ce constat, l’accès de l’aide humanitaire par la route reste limité par les forces israéliennes. Les principales organisations internationales soulignent que les largages aériens sont «coûteux, insuffisants et inefficaces», si on les compare à la possibilité d’atteindre l’enclave par camion.
«S’il existe une volonté politique d’autoriser les largages aériens, (...) il devrait y avoir une volonté politique similaire pour ouvrir les points de passage», avait récemment critiqué le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.
