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Dans une interview accordée au Guardian samedi, Volodymyr Zelensky affirme que la Russie souhaite étendre le conflit contre l’Ukraine à un autre pays européen.
« Poutine n’attendra pas la fin de sa guerre en Ukraine. Il ouvrira une autre voie. Personne ne sait où. C’est ce qu’il veut », a lancé le chef d’État ukrainien, alors que ces derniers jours, des drones ont survolé plusieurs pays européens : la Roumanie, la Norvège et la Pologne.
Volodymyr Zelensky a également pointé du doigt la façon dont l’Union européenne gère ces incursions de drones. Selon lui, l’Europe n’est actuellement pas en mesure de repousser les attaques de drones russes en cas d’urgence. Son pays est prêt à apporter son aide, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. L’Ukraine pourrait par exemple partager son expertise en matière d’unités mobiles de combat contre les drones.
Le président ukrainien a en outre estimé que la Russie est occupée à tester la capacité de l’Europe à surveiller son espace aérien.
Le survol de drones civils interdit au Danemark durant le sommet européen
De nouveaux drones ont été observés au-dessus de sites militaires danois dans la nuit de samedi à dimanche pour la deuxième fois consécutive, a indiqué l’armée danoise, sans précisions sur les incidents ni la réponse de l’armée.
La présence mystérieuse de drones au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, Copenhague pointant du doigt la Russie, qui nie toute responsabilité.
Copenhague doit accueillir un sommet européen mercredi et jeudi. « Le Danemark accueillera les dirigeants de l’UE la semaine prochaine, et nous accorderons une attention particulière à la sécurité. Par conséquent, de lundi à vendredi, nous fermerons l’espace aérien danois à tous les vols de drones civils », a déclaré le ministre des Transports, Thomas Danielsen, dans un communiqué.
« De cette manière, nous éliminons le risque que des drones ennemis puissent être confondus avec des drones légaux et vice-versa », a-t-il ajouté.
Toute violation de cette interdiction est passible d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans, a précisé le ministère.



















