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Imaginez un monde où les importations et les exportations entre les pays n’existent plus. Que se passerait-il ? Un pays parviendrait-il à être autosuffisant ? Dans une étude publiée dans la revue Nature Food, des chercheurs des universités de Göttingen (Allemagne) et d’Édimbourg (Écosse) ont tenté de répondre à cette question.
Pour mener à bien cette étude, ils ont utilisé les données de la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) afin de calculer la capacité d’approvisionnement de 186 pays dans sept catégories bien précises : céréales, légumes, fruits, produits laitiers, féculents, viande et poisson. Mais alors, existe-t-il un pays capable d’être autosuffisant si les exportations et les importations venaient soudainement à s’arrêter ? La réponse est… oui.
Il s’agit du Guyana, situé en Amérique du Sud. En se basant sur les sept catégories, ce pays serait capable de nourrir sa population sans dépendre d’un autre pays. En deuxième position, on retrouve la Chine, suivie du Vietnam, qui peuvent subvenir aux besoins alimentaires de leurs habitants dans six catégories.
Dans la catégorie des mauvais élèves, plusieurs pays sont incapables d’être autosuffisants dans aucune des catégories. Parmi eux : l’Afghanistan, l’Irak, Macao, le Qatar, le Yémen ou encore les Émirats arabes unis.
Quid de la Belgique ?
Chez nous, un tel scénario serait-il vivable pour la population ? Contre toute attente, oui, et dans quatre catégories : les légumes, les produits laitiers, la viande et les féculents.
Cela est notamment possible grâce à la « faible » population du pays, comparée à d’autres.
